La CGT a appelé lundi soir à la poursuite du mouvement de grève à France 3, à l'issue de nouvelles discussions avec la direction, tandis que la CFDT et le SNJ entendaient consulter leur base avant de se prononcer, a-t-on appris de sources syndicales. Le mouvement entre mardi dans sa troisième semaine. "Sur l'emploi, les propositions faites par la direction reçoivent notre agrément mais il n'y a en revanche aucune avancée sur la question des salaires", a déclaré Jean-François Téaldi, au nom de la CGT (SNJ et SNRT). "Les conditions de sortie de grève ne sont en outre pas réunies ce qui ne nous permet pas d'appeler à la reprise du travail", a-t-il poursuivi. "On regarde le texte (du nouveau protocole d'accord présenté par la direction, ndlr) et on se prononcera demain", a indiqué pour sa part Thierry Will, secrétaire général du SNJ à France 3. Quant à Thierry Vildary, membre du bureau national de la CFDT, il a dressé "un constat plutôt positif" mais entend consulter les sections et militants du syndicat avant d'appeler ou non à la reprise mardi. La CFDT, a-t-il précisé, a "noté de nouvelles avancées, notamment dans le domaine de l'emploi précaire", les salaires ayant fait par contre l'objet, selon lui, d'un "constat de désaccord de l'ensembre des organisations syndicales. La CFDT "est également en désaccord sur les modalités de sortie du mouvement, paiement et étalement des jours de grève", a-t-il précisé. Les autres syndicats n'ont pu être joints immédiatement. De son côté, une porte-parole de la direction a confirmé que celle-ci avait "actualisé et précisé certains termes" de son projet de protocole d'accord et attendait désormais la réponse des syndicats. De nouvelles assemblées générales du personnel décideront en province et à Paris mardi matin de la pousuite éventuelle de ce mouvement de grève.
Rédaction
3 décembre 2002
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