Les Etats généraux de la création audiovisuelle ont estimé que "sans un financement public suffisant, le service public de la télévision ne pourra se distinguer et affirmer sa singularité face au privé". "Une stagnation des ressources des entreprises de l'audiovisuel public ne doit pas se faire au détriment de la création", poursuit ce groupement informel qui réunit une vingtaine de sociétés d'auteurs et d'organisations professionnelles du secteur audiovisuel. Les Etats généraux, qui appellent à une "réflexion" sur le financement de l'audiovisuel public, jugent que "le financement des programmes du service public doit être assuré en majorité par la redevance et ne laisser à la publicité qu'une place marginale". - Le Syndicat national de radiodiffusion et de télévision CGT (SNRT-CGT) estime que "la satisfaction affichée et les justifications du ministre Aillagon concernant ce budget sont dramatiquement irresponsables". "Prétendre assurer le financement de France Télévisions en profitant du taux de croissance zéro de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) est proprement scandaleux", poursuit-il. "Les perspectives sont sombres, aggravées par les atermoiements des mêmes pouvoirs de tutelle concernant le numérique terrestre dont le démarrage est reporté à 2004 et dont le périmètre se réduit comme peau de chagrin", écrit-il.
Rédaction
14 septembre 2002
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