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La télévision publique grecque fermée brutalement

Rédaction
12 juin 2013 à 01h24  
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Le gouvernement grec a annoncé mardi soir la fermeture immédiate de l'ERT, la télévision publique du pays, à la surprise générale.

« La diffusion de ERT s'arrêtera après la fin des programmes ce soir », a déclaré le porte-parole du gouvernement. La diffusion a effectivement été coupée à 23h15, heure française.

Le gouvernement grec a pris cette décision pour mettre un terme, selon lui, a « une absence de transparence et de dépenses incroyables ». Des témoins rapportent que la police est venue faire sortir les employés de l'entreprise publique, qui se retrouvent sans emploi. Ce sont près de 3000 employés de l'ERT qui sont concernés et à qui le gouvernement a prévu une « compensation ».

Selon les syndicats, le gouvernement grec répondrait ici à un objectif de suppression de 2000 emplois publics avant fin juin, exigé par la troïka (UE-BCE-FMI).

Suite à l'annonce puis la fermeture des chaînes publiques dans la soirée de mardi, les réactions se sont multipliées. L'Union Européenne de radio-télévision (UER) a fait part de sa « profonde consternation » et a écrit au Premier ministre grec pour lui demander de revenir sur sa décision. « L'existence de médias de service public et leur indépendance à l'égard du gouvernement sont au coeur des sociétés démocratiques » indique l'UER dans un communiqué. « Il en résulte que toute modification de grande portée dans le système de médias publics ne devrait être décidée qu'après un débat ouvert et exhaustif au parlement et non à travers un simple accord entre deux ministres », ajoute l'organisation.

« ERT est la source majeure d'information pour l'opinion publique. Le paysage audiovisuel grec est très fragmenté. Les chaînes privées sont détenues par différents groupes, mais elles sont beaucoup moins rigoureuses sur le plan de l'information : elles jouent sur l'impression, pas sur les faits. ERT est très portée sur l'information dans l'ensemble. Il y a différentes chaînes avec différents rôles, mais les JT d'ERT sont très regardés. Les débats autour de la crise économique se sont surtout tenus sur les chaînes publiques. Personnellement, j'ai aussi travaillé dans le privé, et la qualité des débats n'a rien à voir, c'est vraiment meilleur dans le public. C'est extrêmement grave pour la démocratie », a expliqué le journaliste Vangelis Demeris dans un entretien avec Slate.fr.


Sujet d'Euronews France

36 commentaires

g
goulou34 - Il y a 12 ans
on commence par la tv.grecque,et en France France Télévisions est peu a peu prive de ses ressources.La preuve,la suppression de nombreux programmes intéressants.Le gouvernement prive France tele peu a peu de moyens financiers,afin de l'asphyxier petit a petit pour mieux le privatiser par la suite.La disparition des mots de minuit ou de chabada en sont un exemple,de meme pour ce soir ou jamais qu'on ne voit plus qu'une fois par semaine.
J
Jean - Il y a 12 ans
Comparer la situation à France Télévisions à celle de l'EPT revient pour moi à mélanger torchons et serviettes. L'arrière-plan, tant politique que financier, y est complètement différent.
La nouvelle de la fermeture d'EPT est un coup de tonnerre, une décision à laquelle on a du mal à croire. Certes, l'EPT n'était, et de loin, pas le (ou les) programme(s) les plus regardés, les Grecs leur préférant (hélas) les séries américaines bas de gamme des chaînes privées. Mais de là à supprimer la radio et la télévision publique? Ce qui est triste, c'est que celui ou ceux qui ont pris cette décision hier continuent à rester assis bien mollement dans leur fauteuil rembourré et à percevoir des honoraires... publics.
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
Généralement un pays ne se prive pas d'un moyen de propagande gouvernemental aussi bien en radio qu'en télévision.
Cela ne durera pas!
C'est toutefois bien triste.
J
Jean - Il y a 12 ans
Je pense aussi que cela ne peut et surtout ne doit pas durer. En attendant, le gouvernement a beau avoir assuré qu'il "mettait tout en place pour que les émissions reprennent dès que possible", l'entité juridique "ERT" a été supprimée légalement. Quand on compte reprendre les émissions bientôt, on ne se raye pas du registre du commerce, non?
c
cricri - Il y a 12 ans
il fallait supprimer 2000 emplois publics( engagements pris envers l'europe)...ils les ont trouve!
ou ca?: a la tele publique!
c'est une decision radicale
il faut toutefois preciser qu'une nouvelle entitee voit aussi le jour..reste a savoir quels seront ses moyens reels
???
m
marion - Il y a 12 ans
Bonjour @Goulou34,

en tout cas, la situation de la Grèce, fait froid dans le dos, nous sommes dans les limites d'une dictature des images, car le gouvernement a coupé le tuyau des images brusquement et dans une période où la presse et l'audiovisuel grecque dénonce un gouvernement de plus en plus obscure.

J'ai peur, que cette été soit asphyxiant pour le gouvernement, qui risque de voir le peuple, à nouveau dans la rue.

Marion
z
zon - Il y a 12 ans
je donne raison au gouvernement de fermer les chaines publiques.
deja je suis pour la fermeture de les chaines gratuites de la TNT par rateau ou meme par satellite.
si on veut voir une chaine on n est obliger de payer sa c bien
.
moi pour les chaines de mon pays je paye .
m
marion - Il y a 12 ans
bonjour @Zon,

j'ai peur que vous ayez mal interpréter la fermeture de l?antenne des chaine publique grecque.

Ici c'est la démocratie qui vient être bafouée, et les conséquences vont engendrer la colère du peuple qui est déjà las de toute cette manipulation, dont la crise à bon dos.

Vous me semblez minimiser l'acte politique, que va provoquer cette fermeture.

En France, dans mon pays : c'est Liberté - Égalité - Fraternité et dans le votre , c'est comment ?

Désolé Web-master si j'ai dérivé quelque peu, mais le sujet et grave et mérite que nos paroles soient pesées à mon humble avis.

Cordialement
Marion
J
Jean - Il y a 12 ans
Je donne raison à Marion, l'argumentation (si l'on peut l'appeler comme cela) de Zon ne tient pas un seul instant.
- Fermer les chaînes publiques grecques sans aucun plan B ne peut conduire, à terme, qu'à de graves troubles publics, voire une guerre civile, dont la Grèce n'est hélas pas si éloignée.
- Fermer les chaînes publiques grecques revient à licencier immédiatement 2656 personnes.
- Cela laisse une autoroute énorme aux chaînes privées, qui, on le sait, sont toujours à la solde de tel ou tel intérêt financier. L'équilibre politique et d'opinion est donc gravement compromis si le service public disparaît purement et simplement.
- En France, les chaînes publiques ne sont pas gratuites, elles sont financées en partie par la redevance. Ce sont les chaînes privées du style TF1 qui sont "gratuites". Si celles-là devaient disparaître en partie, je n'en serais pas particulièrement attristé, car un bon coup de balai y serait nécessaire, à mon avis.
- La réaction de Zon, qui consiste à trouver normal de payer pour absolument tout, me laisse penser que certains idéaux ultralibéralistes ont atteint leur but, à savoir que certaines personnes, dont Zon en fait partie, estiment désormais que TOUT a une valeur monétaire et qu'il y a forcément un moyen pour faire de l'argent avec tout et n'importe quoi. Désolé, mais ce ne sont pas mes valeurs.
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
Zon c'est je pense mal exprimé.
Pour en revenir à cette fermeture des chaînes grecques, je ne vois pas les choses de la même manière que Marion et Jean.
C'est selon moi un électrochoc pour montrer que tout va très mal dans ce pays à toute l'Europe.
Jamais un pays ne se prive de son moyen de propagande le plus facile à utiliser et le plus contrôlable.
A la limite, il prouve bien qu'il n'est pas une dictature mais plutôt que le pays est ruiné.
La dictature c'est l'Europe, ce machin qui décide à votre place, ceux qui dirigent l'Europe ne sont pas des élus, ce sont des fonctionnaires.
Ca ne durera pas.
J
Jean - Il y a 12 ans
Je n'ai pas parlé de dictature concernant la Grèce, car je ne pense pas que l'époque des Colonels puisse ressurgir aussi facilement. Je connais assez bien le pays; les Grecs ne laisseront pas une dictature revenir au pouvoir, et le gouvernement au pouvoir est un parti tout ce qu'il y a de plus démocratique, élu en toute démocratie. En revanche si ce gouvernement (sommé par Bruxelles de revenir à un équilibre budgétaire alors que le pays est en ruine depuis des années) continue d'asphyxier son peuple et de lui retirer les quelques francs/euros/drachmes qui lui restent, ce peuple va descendre dans la rue, c'est inévitable.

Je suis d'accord avec Ffa7478, l'Europe actuelle n'a plus rien de la superbe et noble idée d'antan. C'est une hydre à 27 têtes qui va s'effondrer d'elle-même, un paquebot Titanic ingérable et qui ne peut faire autrement que sombrer. Mais à quel prix? Celui de la ruine des petites gens.
m
marion - Il y a 12 ans
bonjour @Ffa7478,

"no problémo" je bien compris le raisonnement de @Zon et il est libre de penser comme il veut, bien au contraire la démocratie c'est la divergence d'opinion qui la forge.

Par contre Ffa7478, je pense que vous ne quantifiez pas l?impact que cet arrêt provoqué en Grèce et des conséquences avenir.

Ici la raison de l'écran noir est plus subtile et ne ce résume pas a démontrer que le pays est ruiné, mais plutôt à faire taire une partie de l'opposition, qui cherche à dénoncer les man?uvres du gouvernement face à la crise.

Bien sur que l?opposition en Grèce manipule à son tour le peuple, mais le pays est en zone rouge et le moindre geste qui provoque une étincelle va engendrer des débordement.

Je souhaite avoir tord, mais ma crainte c'est de voir le début de l'embrassement, le peuple grecque est las et sont épuisement va prendre le dessus et se transformer en révolte, si le plus tôt possible le gouvernement ne trouve de vrai alternative à cette crise, qui n'a que trop durée.

Marion
m
marion - Il y a 12 ans
@Ffa7478, @jean , @zon , @Goulou34 ,@cricri


Je retire à mon tour le mot dictature, il est en effet trop dur et peu choquer je suis désolée Web-master.

Par contre je reste sur ma première impression : le gouvernement est bien content de fermer illico presto l'antenne, au service public qui se retrouve désormais à faire de l'opposition uniquement via la chaine sur internet, qui continu elle, à être diffusée, et sur certaines chainse locales.

L'antenne va surement reprendre bientôt, mais avec un ton éditorial complétement nouveau et là je me pose la question vu que le mot dictature est trop lourd à porter, qui en Grèce portera l'idée démocratique si le ton est le même pour toutes les chaines ?


Marion
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
Bien sûr que la Grèce n'est pas une dictature.
La subtilité réside plutôt à se priver d'un moyen de propagande plutôt que de clouer le bec à des revendications, c'est pour alerter l'Europe et faire réfléchir, ce n'est que temporaire, j'en suis persuadé.
Si nos gouvernants conservent des radios et des chaînes publiques en France, c'est simplement pour en faire des moyens de propagande absolue ou de défense en cas de.....(car la propagande pernicieuse existe déjà).
Ce ne sont pas les syndicats qui feront leur loi en cas de coup dur, ils seront balayés par la force s'ils n'obtempèrent pas, tandis que les chaînes privées dégageront en un claquement de doigt avec leurs dirigeants, car quand le bateau coule, les rats quittent le navire et vont se réfugier ailleurs.
C'est aussi une des raisons principales du maintien des réseaux hertziens de télévision (TNT maintenant), sécurité nationale oblige, l'un ne va pas sans l'autre.
R
Rufus - Il y a 12 ans
Pour moi c'est une forme de dictature dans la méthode : coupure subite décidée en un temps record par 2 ministres, histoire d'avoir la tête de 2000 personnes pour répondre aux exigence de l'UE, le FMI et la BCI.
Les Grecs doivent regretter amèrement d'être entrés dans l'Europe. Aujourd'hui ils servent de laboratoire pour tester jusqu'où on peut humilier un peuple avant qu'il se révolte vraiment. En tout cas c'est comme ça que je le vois.
m
marion - Il y a 12 ans
@Web-master avec votre accord bien sur : la news de l'AFP à lire :



Grèce: Au siège de la télévision publique, les émissions continuent ...


Les salariés des chaînes publiques grecques ERT, dont la diffusion a été arrêtée autoritairement par le gouvernement mardi soir, continuaient leurs émissions mercredi matin, accessibles sur internet et sur un canal local prêté par le parti communiste, a constaté une journaliste de l'AFP au siège de l'audiovisuel public grec.

Derrière les banderoles et les débris des manifestations de la veille, après l'annonce surprise par le gouvernement qu'il fermait les chaînes publiques mal gérées, les studios tentaient de continuer de fonctionner mercredi matin au siège de ERT, situé à Aghia Paraskevi, dans la banlieue nord-est d'Athènes.

A l'écran, accessible sur www.ert.gr et sur la chaîne locale 902 appartenant au parti communiste KKE, des plateaux où débattent les journalistes de la chaîne sur le coup de massue qu'ils ont reçu la veille, privant d'emploi près de 2.700 salariés, alors que le gouvernement est sommé par les créanciers du pays de réduire le nombre de salariés dans la fonction publique.

Le président du syndicat de salariés Panayotis Kalfayanis a appelé à l'occupation du bâtiment, et a indiqué qu'il allait «saisir la justice européenne et la justice grecque». «Même s'ils veulent détruire la démocratie, les lois s'appliquent encore et je vais me battre» a-t-il dit à l'AFP.

Son espoir, comme celui du chef de l'opposition de la gauche radicale Syriza Alexis Tsipras, est d'obtenir le retrait du décret d'urgence, signé la veille par les seuls ministres de la nouvelle démocratie, l'un des trois partis de la coalition gouvernementale.

Il tente d'obtenir des rendez-vous à la mi-journée avec le chef du parti socialiste Pasok, Evangelos Venizelos, et celui du petit parti de gauche européenne Dimar, Fotis Kouvelis, les deux autres dirigeants de la coalition, au risque de provoquer une crise politique si les deux hommes refusent de signer le texte.

«Il n'y a pas de majorité au parlement» affirme le dirigeant syndical, enfermé dans son bureau au milieu de partisans abattus après une nuit de stupeur. Une nouvelle manifestation devant le siège est prévue dans la journée.

Source : AFP
W
Webmaster - Il y a 12 ans
@Marion : Ne vous en faite pas pour moi, faite comme si j'étais pas là :)
m
marion - Il y a 12 ans
@Ffa7478 "c'est pour alerter l'Europe et faire réfléchir, ce n'est que temporaire, j'en suis persuadé."


Bonsoir @Ffa7478,

c'est plus grave et cette mesure va faire beaucoup de mal au pays qui était déjà fortement fragilisé.

@Rufus ici ce n'est pas l'Europe l'ennemie de la Grèce c'est la Grèce elle même , j?espère me tromper et que le temps calme l'opinion publique mais j'ai des doutes sur l'avenir de ce pays et du futur de la démocratie , sincèrement j?espère être dans l'erreur.

Marion
m
marion - Il y a 12 ans
@Web-master

merci :-), mais je suis votre invitée, je me dois donc, de montrer l'exemple, et merci de nous offrir la démocratie du dialogue et des opinions, c'est une richesse qui en France est encore gratuite.

Marion
g
gouik - Il y a 12 ans
Vous me faites délicieusement marrer! avec internet, les moyens de propagande ne passent plus forcément par les tv/radios/journaux.
La sanction faite par le gouvernement grec est très sèche. D'un coup mettre tout le monde à la porte, c'est très extrême. J'ai recherché et même dans les pires pays cela n'a jamais été fait, sauf pour des TV d'opposition à un groupe en place (exemple: la Russie).
A un moment ils voulaient stopper la chaine ET3, cela aurait été un peu moins extrême.
C'est je trouve un très mauvais signe qui va une fois de plus faire monter les extrêmes, qui je le parie vont arriver à conquérir des pouvoirs (Aube Dorée en Grèce, le parti de Viktor Orban en Hongrie).
J
Jean - Il y a 12 ans
@Gouik: Oui, en Hongrie Viktor Orbán a étouffé une radio critique à l'égard du Fidesz, son parti: Klubrádió s'est vu retirer sa fréquence à Budapest, autrement dit sa bulle d'oxygène. Pas de fréquence en FM = peu d'auditeurs.

En revanche, pour ce qui est de la Grèce, bien sûr qu'avec Internet il n'y a pas que la radio et la TV, mais il ne faut pas oublier que les Grecs, comme beaucoup de Méditerranéens, regardent énormément la TV, et il y a toujours une radio qu'on entend quelque part. Et il y a beaucoup de coins, sur les îles par exemple, où Internet ne passe pas facilement. Et tout le monde n'a pas Internet, loin de là. Enfin, même en France, en Allemagne ou en Suisse, quand j'allume la radio, c'est un poste simple et classique, je ne passe pas forcément par Internet. Donc tout supprimer, c'est comme allumer un cigare dans une baraque remplie de dynamite.

Mais je suis d'accord avec vous, cette mesure est peut-être destinée, comme le dit Ffa7478, à choquer le reste de l'Europe (même si on se fout des 2656 employés), mais 1) oui, elle fait le lit des extrêmes (????? ????/Chrysi Avgi/Aube Dorée s'en réjouit déjà) et 2) je ne suis pas si optimiste quant à un retour rapide à un service public même rachitique. Les Grecs sont champions du provisoire qui dure...
J
Jean - Il y a 12 ans
Ah, les points d'interrogation dans mon précédent post montrent que les caractères grecs ne passent pas sur ce système :-)
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
@Gouik
Internet est bien sûr un moyen de propagande, mais il peut être paralysé en quelques clics, même si au départ c'était un moyen de secours.
C'est beaucoup plus difficile de faire taire une radio nationale ou une TV nationale, c'est donc le moyens le plus sûr pour véhiculer une information même quand il n'y a plus d'électricité (radio).
D'ailleurs je vous conseille d'avoir "un transistor" à piles en état de fonctionnement chez vous, car en cas de coup dur quelque qu'il soit, les infos sur les conduites à tenir arriveront par Radio France.
Vous aurez remarqué si j'insiste la dessus, c'est bien que je pense que cette mesure n'est que temporaire, ce n'est jamais l'intérêt d'un état de procéder ainsi, sauf peut être quand les carottes sont en passe d'être cuites.
W
Webmaster - Il y a 12 ans
@Jean: en effet, c'est pour conserver la rétrocompatibilité avec l'ancienne version du site, mais dès qu'une opportunité se présente, on fera en sorte que tout passe :)
g
gouik - Il y a 12 ans
La radio/tv peut être très facilement bloquée en cas de guerre civile c'est ce qui est arrivé en Lybie, en Tunisie ou les émetteurs ont été les "presque" premières cibles, donc c'est guère plus difficile que de rendre internet inopérant.
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
@ Gouik
C'est ce que vous croyez, une radio d'état sur un territoire grand comme la France ne se bloqueraient pas facilement en cas de guerre civile, les choses ne sont pas organisées de la même façon qu'en Libye, il n'y a pas eu de guerre civile en Tunisie. Après les rebelles l'ont utilisée pour eux sauf ce qui avait été détruit.
Mais tout ceci prouve qu'il est intéressant d'avoir une main mise sur la radio et la TV n'est ce pas?
Internet s'écroulera plus vite, il y a bien trop d'informatique là dedans.
t
tartiflette - Il y a 12 ans
Donc, pour regarder ERT, il n' y a plus que la solution internet.

En parlant de blocage d'émetteurs, je signale que, il y a 45 ans, en Mai 68, j'ai connu quelqu'un qui, faisant son service militaire, a été mobilisé aux Buttes Chaumont, afin d' empêcher les manifestants de l'ORTF, à couper les faisceaux, et il n' y avait pas d'internet pour le grand public à cette époque !
Aujourd'hui, Dany le Rouge comment certains matchs de foot sur C+:MDR/LOL !!!!!!!!!!!!!!!!!!
t
trucquigratte - Il y a 12 ans
Concernant le blocage possible des radios ou des TV en France en cas guerre civile, comme évoqué plus haut, c'est parfaitement possible, je ne vais pas décrire ici les différentes méthodes, secret professionnel oblige, (en imaginant que cette coupure ne soit pas du fait des autorités en place) mais il y à déjà une certitude si le secteur est coupé par régions par exemple il faut savoir que tout s'arrête bien vite, les émetteurs TNT très gros consommateurs d'électricité s'arrête, (les gros sites peuvent tourner sur groupe, mais à puissance réduite, et pas pendant longtemps) idem pour les radios, idem pour internet encore que, donc le stock de piles servira à capter les radios étrangères !
f
ffa7478 - Il y a 12 ans
Les radios étrangères qui ne couvriront pas toute la France en FM tout du moins. Mais il n'y a pas que la FM, bien sûr.
Quand on est bien organisé, on peut tout faire, surtout si on s'en donne les moyens (ça marche pour les 2 parties).

Bon,je parlais de coup durs et ceux-ci ne se résument pas à une guerre civile, ce peut être un accident nucléaire, une grosse tempête etc....
v
veve - Il y a 12 ans
Le cas de extrême de la Gréce par rapports aux coûts de ses chaines TV publiques est à étudier.
Je regrette le fait que les chaines ont été interrompues du jour au lendemain.

Mais, il soulève la question du coût la TV publique.
N'est il pas temps de passer à la TV 2.0?

En France, nous avons 8 chaines.
La 1er, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, TV5, France24.
Les audiences des chaines 3/4/5/Ô/TV5/24 sont basses.
Donc le coûts de diffusions reviennent chers. (Sat+Hertzien+DSL+replay...)

Si à la place, nous avions 1 ou 2 chaines premium (France 2/France 3) et des services à la demande (gratuits & payant) pour diffuser des programmes originaux et variés.
Le coûts de diffusions étant reportés sur la création.

Les chaines premium faisant la promotion des programmes à la demande.

les TV connectées prendraient réellement un sens et l'on pourrait choisir de regarder quand et où l'on souhaite les programmes que l'on souhaite.

Des chaines Live via IPTV permettraient de suivre spectacles, concerts, événements...
J
Jean - Il y a 12 ans
@Veve: Bien sûr que ce serait une idée, mais vous oubliez un point crucial, à savoir qu'aujourd'hui, ce n'est hélas pas la qualité qui prime, mais la quantité. Pourquoi? Pour occuper le terrain, tout simplement. Mieux vaut avoir trois chaînes bas de gamme sur la TNT qu'une seule de qualité: c'est un effet boule de neige, celui qui gueule le plus fort a bizarrement droit à une fréquence supplémentaire quand certaines se libèrent.
v
veve - Il y a 12 ans
@Jean, mais quel est l?intérêt pour un groupe comme FTV d'occuper du terrain ? Ce n'est pas pour obtenir plus d'audience et donc plus d'entrée publicitaire sur les chaines du groupe.

Alors que sur la VOD, ils peuvent vendre de l'espace publicitaire avant la diffusion du programme. Et promouvoir les contenus payants.

De plus la fréquence non utilisée pour une chaîne du groupe FR Ô par exemple peut être utilisée pour diffuser la VOD par hertzien.

De plus la VOD via ADSL fait tomber la barrière de débit trop bas pour la diffusion de flux TV.
t
tartiflette - Il y a 12 ans
Quel avenir pour Hellas Sat ?
!
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