La philosophe Blandine Kriegel, à qui Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la communication, a confié une mission sur "l'impact de la violence à la télévision sur le public et les jeunes", a six mois pour la mener à bien, selon la lettre de mission qui lui a été adressée. Selon cette lettre datée du 5 juin, dont le texte a été communiqué par le cabinet du ministre, Mme Kriegel est chargée d'une "mission d'évaluation, d'analyse et de proposition : évaluation de la place que les représentations violentes occupent effectivement dans les programmes télévisés, analyse des effets dont elles sont porteuses sur la sensibilité et le comportement du public, proposition d'actions et de mesures nouvelles qui pourront déboucher sur la mise en oeuvre d'une évolution de la législation". Elle devra agir "en très étroite concertation" avec le CSA, les chaines, les associations et professions "impliquées dans cet enjeu" et les personnalités qualifiées qu'elle jugera utile de consulter. "je serais très heureux que vous me remettiez votre rapport avant la fin de l'année", indique encore le ministre dans la lettre de mission.