Rédaction
6 décembre 2010 à 10h21
Les trois derniers satellites du programme GLONASS, lancés dimanche, qui devaient compléter la constellation sont retombés dans l'océan Pacifique à environ 1.500 km d'Honolulu (Hawaï).
Ces satellites d'une masse d'environ 1.400 kg sont retombés sans faire de victimes ni dégâts. Selon les responsables de Glonass cet échec ne remet nullement en cause le programme. La constellation complète doit compter 22 satellites opérationnels et 2 en réserve.
Le système de navigation global par satellite (GLObal'naya NAvigationnaya Sputnikovaya Sistema ou Glonass) était opérationnel dès octobre 1982 avec le lancement en grappe de trois satellites sur un lanceur Proton (sous les dénominations officielles de Kosmos 1414, 1415 et 1416). En réalité, un seul engin Uragan Glonass est réellement opérationnel, les deux autres étant des « simulateurs ». La première phase de Glonass se termine en 1985 avec 6 satellites en orbite. Le dispositif est porté à 12 engins sur la période 1986-1993 pour finalement atteindre la configuration complète prévue, soit 24 satellites, en 1995. La constellation s'organise alors sur trois orbites décalées de 120°, à 19140 km d'altitude, avec huit satellites distants de 45° sur chacune d'elle. Son centre de contrôle est basé à Moscou tandis que les stations de coordination sont disséminées sur tout le territoire. Mais le déclin de l'Union Soviétique est la crise économique qui affecte ensuite la Russie ont entrainé un sous financement du système Glonass qui ne peut renouveler régulièrement des satellites dont la durée de vie n'est que de 3 ans. Résultat, en 2001, la constellation est réduite à 8 satellites opérationnels. Il faut attendre l'arrivé au pouvoir de Vladimir Poutine et sa décision de décréter Glonass, sujet de fierté nationale, pour que s'engage un plan de remise à niveau s'étalant de 2002 à 2011. Une version modernisée, dite Glonass M, d'une durée de vie portée à 7 ans, est construite, ce qui permet de porter la constellation à 18 satellites à partir de 2003. Parallèlement est développé un Glonass K, plus léger (750 kg au lieu de 1,4 tonne), plus performant et plus durable, qui doit permettre de disposer à nouveau d'une constellation à 24 satellites dès le 5 décembre prochain.
Alors que la finalisation de la constellation de satellites GLONASS se voit quelque peu contrariéé par l'échec de dimanche, De sont côté, le projet européen Galileo de positionnement par satellite est empêtré dans des problèmes financiers qui pourraient retarder sa mise en service à 2017 voire 2018. Le projet déjà retardé de cinq ans avait dû son salut à l'apport de fonds publics. Le système européen de positionnement par satellite Galileo devait, initialement, être mis en service à l'horizon 2013. Le surcoût annoncé pour permettre l'aboutissement du programme se chiffrerait à 1,5 milliards d'euros. Quoiqu'il en soit, Galileo est sur les rails et ses différentes composantes sont en cours de préparation, des satellites (lancés dès 2011) aux stations de contrôle.
Ces satellites d'une masse d'environ 1.400 kg sont retombés sans faire de victimes ni dégâts. Selon les responsables de Glonass cet échec ne remet nullement en cause le programme. La constellation complète doit compter 22 satellites opérationnels et 2 en réserve.
Le système de navigation global par satellite (GLObal'naya NAvigationnaya Sputnikovaya Sistema ou Glonass) était opérationnel dès octobre 1982 avec le lancement en grappe de trois satellites sur un lanceur Proton (sous les dénominations officielles de Kosmos 1414, 1415 et 1416). En réalité, un seul engin Uragan Glonass est réellement opérationnel, les deux autres étant des « simulateurs ». La première phase de Glonass se termine en 1985 avec 6 satellites en orbite. Le dispositif est porté à 12 engins sur la période 1986-1993 pour finalement atteindre la configuration complète prévue, soit 24 satellites, en 1995. La constellation s'organise alors sur trois orbites décalées de 120°, à 19140 km d'altitude, avec huit satellites distants de 45° sur chacune d'elle. Son centre de contrôle est basé à Moscou tandis que les stations de coordination sont disséminées sur tout le territoire. Mais le déclin de l'Union Soviétique est la crise économique qui affecte ensuite la Russie ont entrainé un sous financement du système Glonass qui ne peut renouveler régulièrement des satellites dont la durée de vie n'est que de 3 ans. Résultat, en 2001, la constellation est réduite à 8 satellites opérationnels. Il faut attendre l'arrivé au pouvoir de Vladimir Poutine et sa décision de décréter Glonass, sujet de fierté nationale, pour que s'engage un plan de remise à niveau s'étalant de 2002 à 2011. Une version modernisée, dite Glonass M, d'une durée de vie portée à 7 ans, est construite, ce qui permet de porter la constellation à 18 satellites à partir de 2003. Parallèlement est développé un Glonass K, plus léger (750 kg au lieu de 1,4 tonne), plus performant et plus durable, qui doit permettre de disposer à nouveau d'une constellation à 24 satellites dès le 5 décembre prochain.
Alors que la finalisation de la constellation de satellites GLONASS se voit quelque peu contrariéé par l'échec de dimanche, De sont côté, le projet européen Galileo de positionnement par satellite est empêtré dans des problèmes financiers qui pourraient retarder sa mise en service à 2017 voire 2018. Le projet déjà retardé de cinq ans avait dû son salut à l'apport de fonds publics. Le système européen de positionnement par satellite Galileo devait, initialement, être mis en service à l'horizon 2013. Le surcoût annoncé pour permettre l'aboutissement du programme se chiffrerait à 1,5 milliards d'euros. Quoiqu'il en soit, Galileo est sur les rails et ses différentes composantes sont en cours de préparation, des satellites (lancés dès 2011) aux stations de contrôle.
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