Un nouveau composant électronique pourrait faire disparaitre les antennes paraboliques
Rédaction
Il n'y a pas encore si longtemps, quand quelqu'un voulait s'équiper d'une antenne parabolique pour recevoir la télévision ou la radio, il faillait choisir de très grandes antenneuts.
Celles-ci ont depuis été remplacés par des modèles plus compacts. Pourtant, il se pourrait bien que ces petits modèles prennent également la route de l'obsolescence.
Marcel van de Burgwal, jeune Docteur de l'Université de Twente (Pays-Bas) a conçu une puce qui permet à un large réseau d'antennes presque plate de recevoir les signaux satellite. L'antenne de Marcel van de Burgwal n'aurait même pas besoin d'être orientée. Au lieu de cela, le réseau d'antennes s'orienterait lui-même par voie électronique. Il s'agit d'un concept similaire à celui du projet LOFAR, dans lequel de nombreuses antennes situées à travers la campagne nord-néerlandaise sont liés ensemble pour former un radiotélescope virtuel plat. LOFAR nécessite beaucoup de calculs et des communications rapides, comme le système du Docteur Van de Burgwal - c'est là que le composant électronique entre en jeu.
A l'inverse des processeurs classiques, celui du Docteur Van de Burgwal est moins gourmand en énergie, est plus simple et contient plusieurs petits processeurs sur une seule puce. Il peut effectuer des tâches de manière plus souple, et peut être éteint lorsqu'il n'est pas utilisé. L'infrastructure du système fonctionne comme un réseau miniature, dans laquelle les récepteurs de télévision ou de radio sont définis par logiciel, par opposition aux systèmes traditionnels. Cette approche permettrait à un réseau informatique entier d'être construit sur un espace de quelques millimètres
Van de Burgwal a également découvert que sa puce multi-processeur fonctionne aussi pour la réception de la radio numérique sur les smartphones, en raison de sa faible consommation d'énergie. La technologie est développée par U Twente pour la société Systems RECORE.