Galileo
 

Inauguration du site de la station sol du système Galileo à Nouméa

Rédaction
30 septembre 2010 à 12h51
Le 30 Septembre 2010, en Nouvelle-Calédonie (Nouméa - heure locale), a été inauguré par TDF et l'ESA (Agence Spatiale Européenne) l'un des sites de contrôle de Galileo, le futur système de navigation par satellite développé par la Commission Européenne et l'ESA.

Cet événement marque une nouvelle étape dans la phase de validation en Orbite du programme Galileo.

En Septembre 2009, l'ESA signait avec le groupe TDF, un contrat pour la construction d'une station, partie prenante des moyens au sol nécessaires pour le bon fonctionnement du système de localisation et positionnement Européen.

Près d'un an, jour pour jour, le site de la station de Nouméa est prêt à accueillir les équipements qui à terme, une fois Galileo opérationnel, permettront la fourniture de services dans les domaines les plus divers : transports routiers, ferroviaires, trafic aérien et maritime, secours d'urgence etc..

L'action de TDF

TDF a une longue expérience quant à l'hébergement de stations de transmission/radio à travers l'Europe et les territoires ou départements d'outre-mer français. TDF a donc été chargée par l'ESA de l'hébergement de ces équipements, de l'entretien, de la maintenance et du gardiennage du site et des infrastructures. TDF a ainsi pu proposer son expertise dans le cadre d'un projet de grande ampleur et de dimension internationale.

Le système Galiléo

La station sol de Nouméa est essentielle car elle contribuera, de par sa situation géographique, à la couverture globale du système européen Galileo, et sera partie prenante des moyens terrestres nécessaires à sa mission de Navigation par satellite.

L'exploitation du système de géo positionnement par satellite européen Galileo, qui se met en place, doit rendre l'Europe indépendante au niveau des services de positionnement. A terme le système Galileo, composé d'une constellation d'une trentaine de satellites, associée à tout un réseau de stations au sol, fournira des services de positionnement qui seront principalement exploités pour des applications civiles (trafic aérien et maritime, secours d'urgence, récepteurs autonomes) et permettront de ne plus compter uniquement sur le système GPS américain. Si deux satellites de test sont déjà en orbite, les premiers éléments de la constellation doivent être lancés dès 2011.

Pendant la phase IOV dite de validation sur Orbite, la station de Nouvelle Calédonie sera constituée d'une « Galileo Sensor Station » (GSS), pour la surveillance des signaux de navigation, de deux stations de liaison montante (ULS) pour communiquer avec les satellites. Une antenne de communication VSAT, qui assurera une liaison permanente avec les centres de contrôle en Europe, complètera ensuite ce dispositif.
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