Nicolas Sarkozy
 

Le service d'ordre de la présidence de la République frappe un cameraman de France 3 pour l'interdire de filmer

Rédaction
26 juin 2010 à 11h00  
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Mercredi, un cameraman de France 3 a été frappé au visage par le service d'ordre du président Sarkozy alors qu'il était en train de filmer l'arrestation d'un jeune homme en Seine-Saint-Denis.



Présent par hasard sur les lieux, le cameraman de France 3 Ile-de-France, Pierre Lassus, a vu Nicolas Sarkozy sortir du commissariat de Saint-Denis, puis par la suite, un jeune homme se faire arrêter car il aurait insulté le chef de l'Etat.

« Quand le service d'ordre de Nicolas Sarkozy l'a arrêté (le jeune homme, NDLR), j'ai essayé de filmer mais nous n'avons pas pu. L'un des hommes s'est alors approché de moi et m'a claqué directement, en disant "on ne filme pas" » explique Pierre Lassus.

Le syndicat SNJ-CGT de France Télévisions va porter plainte pour atteinte à la liberté de la presse et saisir le ministre de l'Intérieur pour qu'une enquête soit menée par l'inspection générale des services (IGS).

Pour sa part, la société des journalistes de France 3 (SDJ) a dénoncé "une grave atteinte à la liberté de la presse". "A l'évidence, la présidence de la République n'accepte les médias que dans un cadre qu'elle a au préalable strictement défini, pour contrôler au mieux son image", déclairait la SDJ dans un communiqué.

Le jeune homme de 21 ans interpellé mercredi soir a été jugé hier en comparution immédiate au tribunal de Bobigny. Il a été blessé lors de son interpellation et neuf jours d'incapacité totale de travail lui ont été prescrits. Il a écopé de 35 heures de travaux d'intérêt généraux pour avoir lancé "Va te faire enc**** conna**, ici, t'es chez moi" à Nicolas Sarkozy.

Sur europe1.fr, Pierre Lassus a précisé avoir demandé la permission de filmer au ministre. "Il a d'abord répondu: 'non, pas de presse' puis il a accepté que je le fasse discrètement", a expliqué le journaliste.
La préfecture de Seine-Saint-Denis a annoncé procéder à des vérifications pour déterminer si le journaliste ment ou pas.

7 commentaires

k
karim - Il y a 15 ans
la france devienne une republique bananière a l'image des pays africains . apres la nomination de president de francetelevions par le cher sarko ( a ORTF et la pensé unique ) . on vire les humoristes comme stephane guillon (pas de liberté d'expression) .on tape sur les journaliste qui font que leurs job .
L
La Voix - Il y a 15 ans
dire que l'on vote pour ces gens là, après la gauche caviar, voici la droite tyson !
le nico, y joue au c.., il va se faire virer en 2012 !
2012, la fin du monde celon les mayas, non, non 2012, la fin des guignols en tout genre ! 2012, restez chez vous penard !
c'est tout pour le moment !!
R
Rufus - Il y a 15 ans
Berluskozy.
l
lalin - Il y a 15 ans
Navré de ne pas etre d'accord avec l'éviction de Stéphane Guillon.
J'écoute France Inter tous les matin, et son humour devenait lassant !
Ce n'était plus que du matraquage contre le gouvernement, et particulièrement contre Sarko. Ca donnait l'impression d'une rancoeur personnelle qui s'exprimait a travers la radio du service publique.
Il se servait de son audiance pour régler des comptes. Ce n'est pas ca etre humoriste.
t
tartiflette - Il y a 15 ans
Radio Paris ment Radio Paris ment Radio Paris est Allemand.Franchement,Sarko se prend pour un nouveau Pierre Laval pour la France!
M
Milbo - Il y a 15 ans
pour comprendre la phrase "t'es pas chez toi!" faut l'avoir subie. Cela arrive à trop de monde. l'espace public conquis par des particuliers "particuliers" cela s'appelle l'état mafieu. Voir les pbs qu'(aur)ont les pays Sud Américains pour assurer un espace public fréquentable au prochain mondial. Le rétablissement de l'ordre public ne s'avère pas si simple après des années de laisser-aller en Amérique centrale, et Sud. Ca ne dérange que les gens simples des "quartiers", un mot neutre à l'origine, qui a beaucoup évolué.
M
MAXIM - Il y a 15 ans
Rien à faire de toutes ces conneries car bientôt (en 2012) avec Aubry il parait que tout sera permis...trop cool Non ? à suivre...
!
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