La secrétaire d'Etat à l'Economie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que la "faisabilité technique" d'une éventuelle taxe sur les revenus publicitaires en ligne pour financer la création restait "encore assez largement à étudier". Le rapport Zelnik, remis début janvier au gouvernement, suggère notamment l'instauration d'une taxe sur les revenus publicitaires en ligne, qui a été baptisée "taxe Google", afin d'améliorer l'offre légale de biens culturels sur internet et la rémunération des créateurs. "Je regrette que l'on n'ait retenu que ça du rapport Zelnik", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet sur BFM, en précisant que le "premier message" de ce rapport est qu'il faut aider la musique en ligne. Cette proposition de taxe vient, selon elle, "d'une analyse de la publicité sur internet qui est juste": les vendeurs de publicité profitent de la création culturelle sur internet mais ne la financent pas. La question est "comment fait-on pour redistribuer la valeur à l'intérieur de la chaîne", s'est-elle interrogée. Pour autant, a-t-elle reconnu, "la faisabilité technique de tout ça reste encore assez largement à étudier", internet étant "mondial". Elle a précisé que "l'idée n'était pas de viser une entreprise" en particulier. Cette taxe a été "rebaptisée +taxe Google+ parce que Google est très dominant sur le marché de la pub, mais l'idée était de viser les quelques gros sur ce marché", fait-elle valoir.
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