La presse écrite a continué de souffrir de la crise du marché publicitaire en 2009, subissant une baisse de 2,8% de ses recettes en données brutes, alors que la télévision et la radio ont compensé leurs pertes au cours du 2e semestre, selon une étude de l'institut Yacast. Tous secteurs confondus (télévision, presse, radio et cinéma), les recettes publicitaires de 2009 se sont élevées à plus de 14,6 milliards d'euros en données brutes - c'est-à-dire avant négociations commerciales, en hausse de 6,2% par rapport à 2008, détaille ce bilan qui n'inclut pas France Télévisions. En 2008, ces recettes avaient augmenté de 4,8% par rapport à 2007. En revanche le nombre d'annonceurs ayant communiqué dans ces différents médias a baissé de 7,1% en 2009 par rapport à 2008, s'établissant à 13.151. La presse écrite est le seul secteur à avoir subi une baisse de son chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année, à 4,5 milliards d'euros (-2,8%). Elle s'est cependant presque stabilisée au quatrième semestre (-0,3% contre -5,1% au premier). Pour l'ensemble des médias, l'année a été "coupée en deux, avec un premier semestre très difficile et un second semestre qui a permis de compenser les pertes", explique-t-on chez Yacast. Les chaînes privées ont engrangé 6,6 milliards d'euros de recettes brutes en un an, en hausse de +11,3%, avec un dernier semestre à +25,8% contre un premier semestre à -1,9%. Cette hausse s'explique notamment par l'introduction d'une deuxième coupure publicitaire dans les films et téléfilms, autorisée depuis mars mais dont l'utilisation s'est généralisée à l'automne, ajoute-t-on chez Yacast. En radio, les recettes se sont établies à 3,2 milliards d'euros (+9,8%). Le cinéma a enregistré 214 millions d'euros de chiffre d'affaires (+8,1%).
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