Rédaction
4 janvier 2010
Le responsable des magazines d'information de la chaîne de télévision française France Télévision, Paul Nahon, est arrivé lundi matin à Kaboul pour rencontrer les autorités afghanes au sixième jour de l'enlèvement de deux journalistes français au nord-est de Kaboul."Je suis là pour rencontrer toutes les autorités afghanes", a simplement déclaré M. Nahon peu après son arrivée à Kaboul. Le responsable de France Télévision doit être informé à l'ambassade de France de l'évolution de la situation.Aucune nouvelle n'a filtré sur la situation des deux journalistes français de la chaîne publique France 3 enlevés mercredi.Bernard Kouchner interrogé lundi matin sur RTL a déclaré avoir "bon espoir" que les deux Français "soient vivants"."Nous avons bon espoir qu'ils soient vivants, oui, nous le pensons", a-t-il dit, en précisant par la suite : "Nous n'avons pas de preuves de vie mais tout le monde pense qu'ils sont vivants". "Nous pensons connaître la zone où ils se trouvent", a-t-il ajouté.
"Pour le moment, il n'y a pas eu de revendication", a souligné le ministre. "Les négociations, lorsqu'il y en aura - il n'y en a pas - risquent d'être longues. Nous essayons d'établir des contacts. Je n'ai pas dit que nous en avions. Je vous le dis très clairement : nous n'en avons pas", a-t-il dit.Dimanche, les talibans ont nié toute implication dans l'enlèvement des journalistes et de leurs trois accompagnateurs afghans. "Nous ne sommes pas impliqués", a déclaré à l'AFP Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans joint par téléphone et s'exprimant d'un lieu inconnu. Les talibans communiquent régulièrement mais leurs messages doivent souvent être pris avec précaution. Loin d'être homogènes, ils sont une nébuleuse de groupes parfois autonomes et pas toujours en lien avec le commandement. Véronique Veber, consoeur des journalistes kidnappés et présente à Kaboul, avait elle affirmé à l'AFP que les ravisseurs étaient des "talibans".
Partis mercredi matin de Kaboul, les deux journalistes, qui travaillent pour le magazine Pièces à conviction, auraient dû rentrer dans l'après-midi dans la capitale afghane. Mais les cinq hommes "ont été enlevés sur la route entre Surobi et Tagab", dans la province de Kapisa, a indiqué Mme Veber à l'AFP. Selon elle, ils ont été enlevés par "des talibans qui leur ont tendu un guet-apens" dans le village d'Omarkheyl, à une dizaine de km au sud de Tagab où se trouve la base militaire française la plus proche.
L'armée française, appuyée par des soldats et des policiers afghans, est restée mobilisée dimanche dans la province de Kapisa pour retrouver les deux Fançais. "Nous organisons en permanence des points de contrôle aléatoires sur l'axe Vermont", une route nord/sud stratégique de la région, a indiqué à l'AFP le "chef opérations" des forces françaises en Kapisa, tenu à l'anonymat, depuis son quartier-général de la base de Tagab.
Selon lui, "tous les véhicules remontant vers le nord en direction de Kaboul sont fouillés, 24 heures sur 24" depuis que la disparition des journalistes a été signalée, afin d'empêcher leur "exfiltration à bord d'un véhicule". "Nous avons adapté nos opérations tout spécialement à cette fin" et "l'appareil de renseignement tout entier est tourné" vers la recherche des journalistes, a-t-il souligné. Près de 800 des quelque 3.000 soldats français déployés en Afghanistan le sont en Kapisa.
"Pour le moment, il n'y a pas eu de revendication", a souligné le ministre. "Les négociations, lorsqu'il y en aura - il n'y en a pas - risquent d'être longues. Nous essayons d'établir des contacts. Je n'ai pas dit que nous en avions. Je vous le dis très clairement : nous n'en avons pas", a-t-il dit.Dimanche, les talibans ont nié toute implication dans l'enlèvement des journalistes et de leurs trois accompagnateurs afghans. "Nous ne sommes pas impliqués", a déclaré à l'AFP Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans joint par téléphone et s'exprimant d'un lieu inconnu. Les talibans communiquent régulièrement mais leurs messages doivent souvent être pris avec précaution. Loin d'être homogènes, ils sont une nébuleuse de groupes parfois autonomes et pas toujours en lien avec le commandement. Véronique Veber, consoeur des journalistes kidnappés et présente à Kaboul, avait elle affirmé à l'AFP que les ravisseurs étaient des "talibans".
Partis mercredi matin de Kaboul, les deux journalistes, qui travaillent pour le magazine Pièces à conviction, auraient dû rentrer dans l'après-midi dans la capitale afghane. Mais les cinq hommes "ont été enlevés sur la route entre Surobi et Tagab", dans la province de Kapisa, a indiqué Mme Veber à l'AFP. Selon elle, ils ont été enlevés par "des talibans qui leur ont tendu un guet-apens" dans le village d'Omarkheyl, à une dizaine de km au sud de Tagab où se trouve la base militaire française la plus proche.
L'armée française, appuyée par des soldats et des policiers afghans, est restée mobilisée dimanche dans la province de Kapisa pour retrouver les deux Fançais. "Nous organisons en permanence des points de contrôle aléatoires sur l'axe Vermont", une route nord/sud stratégique de la région, a indiqué à l'AFP le "chef opérations" des forces françaises en Kapisa, tenu à l'anonymat, depuis son quartier-général de la base de Tagab.
Selon lui, "tous les véhicules remontant vers le nord en direction de Kaboul sont fouillés, 24 heures sur 24" depuis que la disparition des journalistes a été signalée, afin d'empêcher leur "exfiltration à bord d'un véhicule". "Nous avons adapté nos opérations tout spécialement à cette fin" et "l'appareil de renseignement tout entier est tourné" vers la recherche des journalistes, a-t-il souligné. Près de 800 des quelque 3.000 soldats français déployés en Afghanistan le sont en Kapisa.
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