Les personnels du Parisien/Aujourd'hui en France, réunis lundi en assemblée générale, ont réitéré leur opposition au plan de relance et d'économie de la direction mais ont voté contre un mouvement de grève du quotidien. Dans une motion adoptée à l'unanimité moins trois abstentions, les personnels se sont déclarés opposés à toute suppression nette d'emploi, a-t-on précisé de source syndicale. L'assemblée générale "redemande à la direction de dévoiler l'ensemble de son plan 2010". Les personnels ont en outre pris acte des réponses apportées lundi matin par la direction, notamment l'engagement de ne pas procéder à des départs forcés. Ces réponses sont cependant jugées insuffisantes et une nouvelle assemblée générale est prévue vendredi. L'assemblée générale a ensuite procédé à un vote sur une proposition de grève de 24 heures qui a recueilli 124 voix contre, 117 voix pour et neuf abstentions. Lors d'une assemblée générale précédente, les opposants à la grève étaient beaucoup plus nettement majoritaires. "L'écart entre partisans et opposants d'une grève s'est fortement resserré. Lors d'un précédent vote, il y avait quelque 40 voix d'écart", a souligné une représentante du personnel. La direction, qui a maintenu la convocation d'un Comité d'entreprise extraordinaire le 14 décembre, n'a pas souhaité commenter la motion adoptée. Le directeur général du groupe Jean Hornain poursuit cette semaine sa tournée des éditions régionales pour présenter son plan de relance, accompagné de suppressions d'emplois via des départs volontaires. "Jusqu'à maintenant, ces visites n'ont guère rassuré les rédactions des éditions départementales", selon un représentant syndical.
Rédaction
8 décembre 2009
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