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Nokia Siemens annonce plusieurs milliers de suppressions d'emploi

Rédaction
4 novembre 2009

L'équipementier télécom Nokia Siemens Networks, filiale commune en difficulté du finlandais Nokia et de l'allemand Siemens, a annoncé un vaste plan d'économies qui vise 4.500 à 5.800 suppressions d'emplois dans le monde. Dans le cadre de son plan, destiné à réduire ses coûts annuels de 500 millions d'euros d'ici 2011, Nokia Siemens "va mener une observation mondiale de son personnel qui pourrait mener à une réduction des effectifs comprise dans une fourchette de 7% à 9% des 64.000 employés actuels", écrit la joint-venture germano-finlandaise dans un communiqué. Les lourdes pertes du fabricant de réseaux de télécommunications depuis plusieurs trimestres ont plombé ses maisons-mère, poussant Nokia dans le rouge au troisième trimestre pour la première fois de la décennie. Nokia Siemens ne dit pas quels pays seront concernés par les suppressions d'emploi, indiquant seulement qu'elles dépasseront les 9% dans certains d'entre eux. "L'impact spécifique par pays pourra être supérieur à la fourchette mondiale des 7% à 9% et l'entreprise donnera plus de détails liés à cette action lorsque le processus d'observation sera terminé et que les représentants du personnel auront été impliqués au moment nécessaire", écrit NSN. Nokia Siemens estime le coût de son plan, qui vise également l'immobilier et les dépenses générales et administratives, à 550 millions d'euros au cours de 2010 et 2011. Son secteur des équipements de réseaux de téléphonie mobile ou Internet, dominé par le suédois Ericsson et où plusieurs autres acteurs sont en difficulté, comme le canadien Nortel ou le franco-américain Alcatel-Lucent, fait face à l'apparation de nouveaux concurrents, comme le chinois Huawei. La crise a accentué la pression sur les prix, dans un contexte de baisse de la demande. Vers 11H45 GMT, l'action Nokia perdait 1,6% à 8,58 euros, dans un marché en baisse de 1,7%. Créé officiellement début 2007, Nokia Siemens Networks avait lancé dès sa création des suppressions d'emploi en Finlande et en Allemagne, pour passer de 22.000 personnes à environ 17.500 employés dans ses deux fiefs.

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