Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) a appelé mercredi dans un communiqué à une suspension provisoire de la grève entamée la veille, qui a entraîné la non parution des quotidiens mercredi matin. L'arrêt de travail de 24 heures avait été lancé mardi par le SGLCE-CGT, qui représente une partie des ouvriers des imprimeries de la presse parisienne, en raison d'un désaccord sur "un texte sur la modernisation des imprimeries prévoyant un volet de formation mais qui est utilisé essentiellement pour justifier des licenciements". La CGT des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), principale société chargée de la distribution, s'est associée à la grève. Les journaux nationaux n'étaient pas en kiosques mercredi matin, en raison de cette grève. Le Monde daté du jeudi 29 octobre était en kiosque mercredi après-midi, alors que celui de la veille n'avait pas été imprimé. Une rencontre est prévue mercredi en fin d'après-midi entre le SGLCE-CGT et le Syndicat patronal de la presse quotidienne nationale (SPQN). "Sans préjuger des conclusions de cette réunion, les délégués de presse du SGLCE appellent à suspendre provisoirement les arrêts de travail", indique le SGLCE-CGT dans un communiqué. Les délégués "se donnent rendez-vous le jeudi matin" pour "évaluer la teneur de la rencontre et décider des suites à donner à leur mouvement".
Rédaction
28 octobre 2009
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