La chaîne de télévision Orange Sport a présenté les programmes de sa deuxième saison avec en vedette de nouveaux consultants, dont le rugbyman Sébastien Chabal, et toujours plus de football, poursuivant sa stratégie d'achat de contenus exclusifs. Il y aura "environ 80 heures de programmes inédits chaque semaine, jusqu'à 21 heures de direct le week-end", a annoncé Pierre Robert, directeur des chaînes sports d'Orange (France Télécom), au siège du groupe à Paris. Pour ce qu'il appelle "la saison II", le directeur a mis en avant "un enrichissement de l'offre, des émissions +structurantes+ et des visages", et enfin "une dimension innovante très présente". Le programme phare d'Orange reste le match de Ligue 1 du samedi soir, pour lequel la chaîne paie 203 millions d'euros par an à la Ligue jusqu'en 2012. "La L1 reste le produit sportif le plus fédérateur sur le territoire français", a commenté Pierre Robert, et le football le "pilier" de l'offre. Orange a acquis les droits du Championnat d'Allemagne (la Bundesliga), de la Coupe de la Ligue anglaise et ceux de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Elle détenait déjà ceux de dix clubs italiens (pas les plus +gros+). La chaîne proposera toujours la NBA - le must du basket-ball, le Championnat de France de handball, et a acheté le Championnat d'Angleterre de rugby. Orange va aussi se développer dans la boxe: elle a signé un contrat d'exclusivité avec Jean-Marc Mormeck, "le meilleur boxeur français", selon M. Robert, et avec les frères ukrainiens Vitali et Vladimir Klitschko, stars du ring. Le nouvel acteur du PAF poursuit donc ses achats d'exclusivités. L'Autorité de la concurrence avait épinglé le 7 juillet cette stratégie d'Orange, qui réserve exclusivement à ses abonnés internet ses chaînes de sport et de cinéma, estimant que ce type d'offres devait rester "exceptionnel". "Il n'y a pas de remise en cause fondamentale", a expliqué un porte-parole d'Orange, Anne-Catherine Moreno. "Nous n'avons pas la même lecture: l'avis, qui n'est que consultatif, dit aussi que nous avons bien fait de nous lancer dans la télé payante, il y a avait un monopole avant", Canal +.