Lagardère compte à terme céder sa participation dans Canal+ France, que ce soit à son actionnaire majoritaire Vivendi ou à une tierce partie, a déclaré Arnaud Lagardère, gérant commandité du groupe homonyme.Dans le cadre d'un pacte d'actionnaire noué en janvier 2007 lors de la fusion entre CanalSat et TPS, Lagardère dispose d'une option lui permettant de porter sa participation dans Canal+ France de 20% à 34% en octobre prochain, pour un montant minimum de 1,050 milliard d'euros. L'accord prévoit également que Lagardère puisse céder sa participation.Arnaud Lagardère a précisé ne pas avoir entamé de discussions avec Vivendi, qui détient 65% de Canal+ France et souhaite détenir la totalité de son capital, dans le cadre de sa stratégie visant à se renforcer dans ses principaux métiers.
Le chiffre d'affaires consolidé du groupe français Lagardère SCA a reculé de 2% au premier trimestre 2009, à 1,8 milliard d'euros. En données comparables, le chiffre d'affaires de Lagardère SCA a reculé de 2,6% par rapport au premier trimestre 2008. Cet écart s'explique par des modifications de périmètre et un effet de change défavorable, indique le groupe. Par secteurs d'activité, le pôle médias, Lagardère Active, a vu son chiffre d'affaires reculer de 18,3%, à 399,2 millions, tandis que celui de Lagardère Services (distribution) a baissé de 4,2%, à 782,4 millions. Le chiffre d'affaires de Lagardère Publishing (édition) a en revanche progressé de 12%, à 462,8 millions et celui de Lagardère Sports de 40,3%, à 133,7 millions. Le résultat opérationnel courant des sociétés intégrées devrait par conséquent "être en baisse" au premier trimestre, la réduction des ventes chez Lagardère Active n'étant que "partiellement compensée" par les mesures de réduction de coûts prises par le groupe, avertit Lagardère. Le groupe ne fixe pas d'objectif de résultats pour sa branche médias, en raison de l'"absence de visibilité dans le domaine de la publicité qui se confirme au second trimestre". Il précise toutefois que chaque baisse de 1% du chiffre d'affaires à un impact de -8 à -10 millions d'euros sur le résultat opérationnel en année pleine et avant toute mesure d'économie, "à laquelle s'ajoutent la hausse mécanique de certains coûts d'exploitation (environ 35 millions) et le maintien des efforts de préparation de l'avenir (environ 10 millions d'euros)". Parallèlement, les mesures d'économies "devraient avoir un impact positif de 90 millions d'euros en 2009", ajoute-t-il. Pour les autres activité de groupe, l'objectif de variation du résultat opérationnel est toujours compris entre une stabilité et une "baisse n'excédant pas 10%", indique-t-il.