Rédaction
12 mai 2009 à 01h00
Une partie du personnel de la radio publique Radio France Internationale (RFI), 7% selon la direction, était en grève mardi, alors que la direction annonçait sa décision de suspendre "temporairement" son plan social suite à une décision de la Cour d'Appel de Paris. Vers 12H30 (heure de Paris) mardi, la radio ne diffusait plus que la musique en Ile-de-France, quatre syndicats (FO, SNJ, SNJ-CGT et SNRT-CGT) ayant appelé à une grève "illimitée" contre le plan social, qui prévoit 206 suppressions d'emplois sur un millier.A 16h00 la direction de la station publique avait recensé 7% de grévistes.
Dans un arrêt rendu lundi soir, la Cour d'Appel de Paris, saisie par ces syndicats, a fait "injonction à RFI de procéder sans délai à l'information et
consultation du comité d'entreprise sur la mise en place" de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF), dont RFI est une filiale, et "sur la
négociation" de son contrat d'objectifs et de moyens (COM).
Elle ordonne "la suspension de la procédure d'information et consultation en cours" concernant ce plan (206 suppressions de postes dont 106
journalistes). La direction a annoncé mardi son intention de se conformer à cette décision en suspendant "momentanément" la procédure préalable aux départs, et va consulter les élus du comité d'entreprise "sur la mise en place de la holding".Les syndicats grévistes rejettent les difficultés financières invoquées par la direction pour justifier son plan: selon eux, il est lié surtout à la création de l'AEF - qui chapeaute France 24, RFI et TV5Monde en partenariat. Ils estiment par ailleurs que la direction pratique une "discrimination" envers une partie des journalistes des rédactions en langues étrangères. Le plan prévoit de réduire les émissions dans sept des 19 langues dans lesquelles émet cette radio destinée à l'étranger. Enfin, les syndicats dénoncent des "licenciements maquillés en départs volontaires", compte tenu des conditions fixées.La direction souligne que la procédure "reprendra" à l'issue des consultations du comité d'entreprise.
"La réforme de RFI est indispensable à la pérennité et au développement de cette entreprise", écrit la direction, précisant qu'elle "la mènera donc à son
terme dans un esprit de transparence et de dialogue social". Le personnel de la radio était appelé à se prononcer mardi sur deux motions
de défiance, l'une contre la direction et l'autre contre l'Etat.
Dans un arrêt rendu lundi soir, la Cour d'Appel de Paris, saisie par ces syndicats, a fait "injonction à RFI de procéder sans délai à l'information et
consultation du comité d'entreprise sur la mise en place" de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF), dont RFI est une filiale, et "sur la
négociation" de son contrat d'objectifs et de moyens (COM).
Elle ordonne "la suspension de la procédure d'information et consultation en cours" concernant ce plan (206 suppressions de postes dont 106
journalistes). La direction a annoncé mardi son intention de se conformer à cette décision en suspendant "momentanément" la procédure préalable aux départs, et va consulter les élus du comité d'entreprise "sur la mise en place de la holding".Les syndicats grévistes rejettent les difficultés financières invoquées par la direction pour justifier son plan: selon eux, il est lié surtout à la création de l'AEF - qui chapeaute France 24, RFI et TV5Monde en partenariat. Ils estiment par ailleurs que la direction pratique une "discrimination" envers une partie des journalistes des rédactions en langues étrangères. Le plan prévoit de réduire les émissions dans sept des 19 langues dans lesquelles émet cette radio destinée à l'étranger. Enfin, les syndicats dénoncent des "licenciements maquillés en départs volontaires", compte tenu des conditions fixées.La direction souligne que la procédure "reprendra" à l'issue des consultations du comité d'entreprise.
"La réforme de RFI est indispensable à la pérennité et au développement de cette entreprise", écrit la direction, précisant qu'elle "la mènera donc à son
terme dans un esprit de transparence et de dialogue social". Le personnel de la radio était appelé à se prononcer mardi sur deux motions
de défiance, l'une contre la direction et l'autre contre l'Etat.
Derniers coms
+ commentés
Forums