L'épineux dossier de la télévision mobile personnelle, au sujet duquel le gouvernement avait tablé sur un accord à la fin avril, a encore pris du retard mais pourrait se débloquer à la mi-mai, a-t-on appris aujourd'hui auprès du gouvernement. La secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, pourrait se prononcer sur la TMP "d'ici quinze jours", a précisé à l'AFP le secrétariat d'Etat, confirmant des informations de presse. "Il pourrait y avoir un pré-accord à la mi-mai", a ajouté de son côté Janine Langlois-Glandier, présidente du Forum de la télévision mobile, qui pilote le dossier. Ce pré-accord comprendrait les chaînes de télévision (16 ont été retenues) et seulement deux opérateurs sur trois, Orange et SFR. Interrogé par l'AFP, Bouygues Telecom a confirmé qu'il ne souhaitait pas financer le réseau de TMP. "Nous sommes bien en discussions mais nous n'en sommes pas encore au stade de la proposition", a néanmoins tempéré une porte-parole de l'opérateur Orange, tandis que SFR s'est refusé à tout commentaire. Début mars, le gouvernement a lancé une mission pour faciliter les négociations sur la TMP, tablant sur un accord à la fin avril entre les différents acteurs. Initialement programmé en France en 2007, le lancement de la TMP, qui permettra de regarder la télévision sur un mobile ou un récepteur de poche en diffusion hertzienne via une antenne, avait déjà pris beaucoup de retard, achoppant sur le financement. Selon le pré-accord qui se dessine, les opérateurs mobiles accepteraient de financer le lancement du service. Les chaînes investiraient de leur côté en apportant leurs contenus, a expliqué à l'AFP Mme Langlois-Glandier, ajoutant que "rien n'est encore signé". Dans un premier temps le service couvrirait seulement Paris et sa région et d'autres villes de province comme Lyon ou Marseille.
Rédaction
6 mai 2009 à 01h00
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