Rédaction
7 avril 2009 à 06h00
Plusieurs centaines de salariés de Radio France et de RFI, en grève, ont manifesté mardi à Paris pour demander le maintien de la convention collective de l'audiovisuel public et le retrait du plan social qui touche Radio France Internationale, a constaté une journaliste de l'AFP. "Non aux licenciements, oui à la convention!", scandaient les manifestants, qui ont défilé entre la place de l'Opéra à la place Colette, dans le centre de Paris, avec le soutien du Parti socialiste et du PCF. Les salariés de RFI étaient en tête du cortège pour dénoncer le plan social de 206 suppressions d'emplois sur un millier que la direction de la station publique a annoncé en janvier. "Il est inadmissible que l'Etat actionnaire sacrifie un tel fleuron de la France", a déclaré le porte-parole du PS Benoît Hamon. "Le président de la République fait la leçon aux entreprises privées mais ça ne l'empêche pas de licencier dans le public et d'accorder des rémunérations abondantes aux dirigeants de RFI qui gagnent plus de 300.000 euros par an... Sarkozy n'est pas moins voyou que le patron de Total!", a-t-il lancé. Pierre Laurent du PCF a apporté son soutien au "combat symbolique de RFI contre une tentative "d'amaigrissement du service public". Outre la dénonciation du plan social, les salariés de RFI étaient appelés, comme leurs collègues de Radio France (France Inter, France Info, France Culture...), à la grève pour la défense de la convention collective de l'audiovisuel public. Cette convention collective, qui couvre l'ensemble des salariés de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, RFI et l'Ina), est mise en cause par la dissolution de la chambre patronale de l'audiovisuel public, l'AESPA. Les salariés, toutes catégories confondues, craignent de perdre un certain nombre de garanties sociales qu'elle apportait. Le comité d'entreprise de RFI a assigné la direction devant le TGI pour demander à être consulté sur la dissolution de l'AESPA. La décision sera rendue jeudi.
La grève à Radio France à l'appel de sept syndicats pour demander le maintien des conventions collectives était suivie ce matin par 28,13% du personnel, entraînant d'importantes perturbations sur les antennes de France Inter et France Info, a indiqué la direction. Sur un effectif de 2.474 salariés dans l'ensemble des stations du groupe public (France Inter, France Info, France Culture, France Bleu, Le Mouv' et Fip), la direction avait recensé 696 grévistes dans la matinée. Les antennes de France Inter et de France Info étaient fortement perturbées, ces radios diffusant des programmes de substitution, a précisé la direction. Les programmes ont été également perturbés à France Culture et sur Fip. le Mouv' a en revanche fonctionné normalement. Radio France Internationale (RFI), dont les salariés sont eux aussi appelés à la grève, a subi des perturbations dans la matinée mais la direction ne disposait pas encore de chiffres de grévistes. La direction de RFI était par ailleurs une nouvelle fois assignée en justice devant le TGI de Paris par les élus du comité d'entreprise.
La grève à Radio France à l'appel de sept syndicats pour demander le maintien des conventions collectives était suivie ce matin par 28,13% du personnel, entraînant d'importantes perturbations sur les antennes de France Inter et France Info, a indiqué la direction. Sur un effectif de 2.474 salariés dans l'ensemble des stations du groupe public (France Inter, France Info, France Culture, France Bleu, Le Mouv' et Fip), la direction avait recensé 696 grévistes dans la matinée. Les antennes de France Inter et de France Info étaient fortement perturbées, ces radios diffusant des programmes de substitution, a précisé la direction. Les programmes ont été également perturbés à France Culture et sur Fip. le Mouv' a en revanche fonctionné normalement. Radio France Internationale (RFI), dont les salariés sont eux aussi appelés à la grève, a subi des perturbations dans la matinée mais la direction ne disposait pas encore de chiffres de grévistes. La direction de RFI était par ailleurs une nouvelle fois assignée en justice devant le TGI de Paris par les élus du comité d'entreprise.
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