Le syndicat SNJ de France Télévisions a estimé mercredi dans un communiqué que le Conseil constitutionnel avait "aggravé les pires dispositions" de la loi réformant l'audiovisuel public. Mardi, le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de cette réforme mais en apportant quelques légères modifications. Il a notamment annulé le droit de veto des commissions parlementaires concernant la révocation des présidents des sociétés de l'audiovisuel public (France Télévisions et Radio France), rendant l'avis du Parlement simplement consultatif. Le président de France Télévisions pourra "désormais être révoqué sans même débat au Parlement", déplore le SNJ. "Un Parlement qui ne verra pas non plus passer le cahier des charges de France Télévisions, qui lui sera soumis au bon vouloir et aux intérêts des officines des ministères concernés", poursuit le syndicat. Selon lui, le financement de France Télévisions "devient encore plus aléatoire".
Rédaction
5 mars 2009
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