Le successeur de Jean-Pierre Elkabbach à la tête de Public Sénat sera désigné au mois de mai, au terme d'une longue procédure de recrutement, l'intérim étant assuré d'ici là par un sénateur communiste, Ivan Renard. Au cours d'une conférence de presse, le président du Sénat Gérard Larcher a également évacué l'idée d'une fusion de Public Sénat avec LCP-Assemblée nationale (qui partagent le même canal), un temps défendue par certaines voix de la majorité. "Hypothèse écartée, fermez le ban", a-t-il tranché à ce sujet. L'actuel secrétaire général de la chaîne, Rémi Tomaszeswki, restera en fonction pour assurer sa "gestion quotidienne", a ajouté la vice-présidente du Sénat Catherine Tasca, chargée d'une mission d'évaluation de Public Sénat. Pour la présidence, les candidatures seront reçues par une "commission de sélection" du Sénat jusqu'au 4 mars. A partir du 23 mars, les différents candidats seront auditionnés et le 10 avril quatre noms seront soumis à Gérard Larcher, qui proposera alors un choix au bureau du Sénat. "Si aucun nominé ne convenait à mon genre de beauté pour une proposition au bureau, alors je me retournerai vers la commission (de sélection), il faut que les choses soient dites", a déclaré Gérard Larcher. "Ca veut dire une présidence effective pour le mois de juin", a-t-il poursuivi. "Tous les candidats devront envoyer un CV, une lettre de motivation, mais surtout un mémoire présentant un projet sur l'avenir éditoriale de la chaîne", a précisé Catherine Tasca. Aucun nom n'a été évoqué pour succéder à Jean-Pierre Elkabbach, qui a fondé Public Sénat en 1999 avant de la présider durant trois mandats successifs. "On dit que les choix sont déjà faits, tout cela relève de la rumeur", a assuré l'ancienne ministre socialiste de la Culture. L'ex-journaliste de TF1 Florence Schaal figure parmi les candidats, ainsi que Paul Wermus. Les noms des journalistes Pierre-Luc Séguillon et de Pierre Sled (journaliste à Public Sénat) sont également évoqués. Dans son discours d'adieu au bureau du Sénat, Jean-Pierre Elkabbach a fait le bilan de ses 10 ans passés à la tête d'une chaîne devenue une "véritable télévision politique" et "impartiale". Il a également appelé son successeur à ne pas délocaliser la chaîne, logée dans les murs de la Chambre haute.
Rédaction
5 février 2009 à 01h00
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