France 2
 

Rédaction
5 janvier 2009 à 06h00

Le journal télévisé de 20h00 sur France 2 sera écourté de quatre minutes à compter de ce lundi, première soirée sans publicité sur France Télévisions, et va démarrer désormais à 19h58 pour se terminer à 20h30 précises, a-t-on appris auprès de la chaîne publique. Le "JT" durera désormais 32 minutes, afin que les programmes de première partie de soirée puissent commencer à 20h35, a précisé France 2. "Cela nous obligera à faire des choix un peu plus drastiques", a commenté la directrice de l'information de France 2, Arlette Chabot, sur France Inter. "Mais la qualité restera la même et continuera je l'espère à s'améliorer au fil des mois", a-t-elle ajouté, estimant qu'il ne s'agit que de changements "à la marge". "En revanche, la grosse difficulté" résidera, selon elle, dans le démarrage d'émissions d'information en deuxième partie de soirée "alors que les programmes des autres chaînes ne seront pas terminés". Pour ces magazines, comme "Mots croisés" ou "Complément d'enquête", "c'est un vrai pari", estime Mme Chabot. "On s'est plaint pendant des années que les émissions d'information de deuxième partie de soirée démarrent très tard. Elles démarrent plus tôt, on ne peut pas se plaindre tout le temps", a-t-elle commenté. Interrogée sur le succès du feuilleton de France 3 "Plus belle la vie", qui sera désormais diffusé à 20h10 au lieu de 20h20, Mme Chabot a reconnu qu'il faisait de la "concurrence aux journaux généralistes, pour TF1 et France 2". Le JT de France 2 subit un "effritement" de son audience "depuis longtemps et c'est pour cela qu'on a musclé le journal vers 20h20 avec des relances: on veut donner à voir à partir de 20h20 et on donnera à voir encore à 20h10", a détaillé Mme Chabot. Concernant l'article du projet de loi qui permettra à Nicolas Sarkozy de nommer et révoquer directement le président de France Télévisions, la directrice de l'information de France 2 a prévenu qu'il serait "extrêmement imprudent, rétrograde et contre-productif d'essayer de faire pression" sur les journaux. Selon elle, le pouvoir politique "quel qu'il soit hésitera énormément à vouloir se mêler au quotidien de ce que doit être la télé".

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