TF1
 

Rédaction
5 janvier 2009  
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Un village à demi rasé par une avalanche, les deux héros ensevelis à l'intérieur de leur voiture sous des tonnes de neige, un enfant opéré à la lueur tremblante de torches électriques: rien ne manque ce soir , à 20H50, pour faire frissonner le télespectateur de TF1, au moment où France 2 inaugure ses soirées anticipées, à 20H35. "Le film-catastrophe est un genre qu'on a très peu fait à TF1", indique André Béraud, direction de la fiction, convaincu que c'était une "bonne idée" d'en proposer un en début d'année au public de la chaîne. "C'était un tournage physiquement difficile. Il faisait très froid, car on tournait de nuit et l'hiver", confie l'acteur franco-suisse Vincent Pérez, qui tient le rôle principal. Le film a été tourné en Autriche, dans un village dévasté reconstitué, mais avec de la neige véritable amenée par camions, sans cesse renouvelée à l'aide de canons à neige. "On a tourné dans le bruit des canons (...) avec des ventilateurs pour faire le vent. On était parfois obligé de crier", explique Aladin Reibel, un autre des comédiens, qui incarne le spécialiste du secours en montagne. Même si les paysages, et notamment les deux avalanches du scénario, doivent beaucoup aux images de synthèse, le coût de cette production franco-allemande se révèle élevé, avec "une enveloppe globale comprise entre 4 et 5 millions d'euros", explique le producteur artistique Benjamin Dupond-Jubien, d'Alma Productions. Le film s'inspire d'une histoire vraie, une avalanche qui s'était abattue sur le village de Montroc, en Allemagne, en février 1999, et qui avait fait plusieurs morts. "Le film-catastrophe est proche du film d'action", souligne Vincent Pérez, qui se risquait pour la première fois dans ce genre. Ce téléfilm de 90 minutes décline d'ailleurs soigneusement tous les ingrédients d'un modèle largement popularisé outre-atlantique: le responsable municipal obstiné, inconscient du risque et qui refuse d'évacuer, le sauveteur héroïque, qui meurt victime de son dévouement, l'enfant imprudent qu'il faut opérer dans des conditions de fortune, le militaire obtus, arquebouté sur le règlement. Avec, en prime, une histoire d'amour. Séparés par un accident de montagne, Vincent Pérez et Désirée Nosbusch vont se retrouver huit ans plus tard, grâce à l'avalanche. "Du côté français, nous pensions qu'il fallait que le film puisse marcher sans l'avalanche. Il fallait que l'avalanche et la débauche de moyens soient un plus par rapport au film, mais aussi que l'histoire entre les personnages soit surprenante et intéressante", souligne Benjamin Dupond-Jubien.

1 commentaire

a
alexcham - Il y a 15 ans
Montroc c'est en france.......
!
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