Le Syndicat national des journalistes (SNJ, majoritaire) dénonce la décision du patronat de la presse quoidienne nationale de geler les négociations salariales jusqu'à juillet 2009, l'accusant de "tenter un coup de force", dans un communiqué. Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN, patronat) a annoncé un gel des négociations salariales avec les syndicats de journalistes pour le premier semestre 2009, en raison de la crise économique. "Manifestement, les patrons de presse ont décidé de profiter de la crise financière mondiale et de la tenue des états généraux de la presse écrite pour tenter le coup de force contre la politique salariale de branche", estime le syndicat. "Ce jeu dangereux ne peut que qu'attiser les mécontentements des salariés dans les rédactions, les imprimeries et les NMPP au lieu de mobiliser les énergies pour tenter de sortir par le haut de la crise que traversent les entreprises de presse", déplore-t-il.
Rédaction
12 décembre 2008
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