Huit personnes sur un effectif prévu de 29 étaient en grève mercredi matin à la radio FIP, l'une des radios du groupe public Radio France, a indiqué la direction. Selon la direction, les programmes musicaux de cette radio, destinée en priorité aux automobilistes urbains, étaient maintenus, mais il n'y avait "pas d'animation". Ce mouvement de grève de 24 heures est lancé à l'appel des syndicats CGT, CFDT, FO et Sud, qui dénoncent la suppression de tranches d'antenne en régions (Strasbourg, Nantes et Bordeaux) de 9H30 à 12H30. Pour sa part, la direction assure que ces tranches sont maintenues. Par ailleurs, le président de Radio France, Jean-Paul Cluzel, devait rencontrer mercredi matin à l'Assemblée nationale une délégation de parlementaires des régions concernées, conduite par le député du bas-Rhin André Schneider. Dans une lettre à Jean-Paul Cluzel, M. Schneider estime que "la perspective de dégager des créneaux régionaux pour une animation centralisée à Paris est inacceptable". Selon les syndicats, la direction "persiste dans son plan de réorganisation et menace de le passer en force dès le 3 novembre".