CGT
 

Rédaction
29 août 2008 à 01h00
La CGT de France Télévisions a estimé que les propos tenus par le président du groupe audiovisuel public, Patrick de Carolis, étaient "loin de rassurer" et elle redoute "un plan social de grande ampleur", après la suppression de la publicité sur les antennes. "Certains propos qu'il (Patrick de Carolis) a tenus ce matin sont loin de rassurer", estime la CGT dans un communiqué. Lorsque le dirigeant de France Télévisions parle de "lever les verrous juridiques pour construire le groupe", cela signifie-t-il qu'il veut "casser les conventions collectives pour licencier à moindre coût"?, s'interroge le syndicat.
Lors de la présentation jeudi des grilles de rentrée des chaînes de France Télévisions, Patrick de Carolis a prévenu que le groupe n'avait "pas le choix". L'entreprise doit être profondément réformée, notamment via sa transformation en une entreprise unique, a-t-il indiqué. Pour la CGT, "il semble bien qu'il manque environ 200 millions d'euros pour construire un budget à l'équilibre en 2009, sans même évoquer les besoins de financement des programmes de remplacement". "Si les choses devaient rester en l'état, le groupe se retrouverait en situation impossible, contraint de trouver en interne de quoi compenser le déséquilibre et donc revoir le niveau de masse salariale: en clair, un plan social de grande ampleur", craint la CGT. Elle va proposer "de nouvelles actions unitaires pour faire entendre le plus largement la voix des salariés auprès des citoyens de ce pays".
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