Le marché international du documentaire Sunny Side of the Doc s'est ouvert hier à La Rochelle, en présence de 2.000 professionnels, 290 acheteurs et 130 chaînes de télévision selon les organisateurs, pour dénicher jusqu'à vendredi les nouvelles tendances. Le film "Tara, voyage au coeur de la machine climatique", un documentaire des Français Emmanuel Roblin et Thierry Ragobert qui évoque l'hypothèse de la disparition de la banquise arctique, devait être projeté lors de la soirée d'ouverture. Ce film lancera le festival "Grand écran documentaire", placé cette année sous la présidence de la navigatrice Isabelle Autissier, qui décernera trois prix parmi les 18 films internationaux en compétition jusqu'à jeudi. Sunny Side of the Doc se veut aussi un lieu de débats et de réflexion: pour cette 19e édition, les organisateurs ont choisi de se pencher sur la "révolution verte", liée à la prise de conscience des problèmes écologiques que les chaînes télévisées cherchent à décliner sous toutes les formes. Au cours de forums, les professionnels aborderont aussi la question des représentations du réel, la frontière entre documentaire et fiction disparaissant peu à peu au profit du "docu-fiction" ou du "docu-drama". Ils débattront également de l'avenir des télévisions publiques, en étudiant les cas français, brésilien, anglais et américain. Doté d'un budget de 1,5 million d'euros, le Sunny Side Of The Doc a noué des partenariats notamment avec le Centre national de la cinématographie (CNC), le ministère de la Culture, Arte, le groupe France Télévisions et de nombreuses chaînes étrangères.
Rédaction
25 juin 2008
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