Laurence Ferrari, qui prendra les rênes du journal télévisé de 20H00 de TF1 à la rentrée, dit avoir été recrutée par la Une pour son franc-parler, dans un entretien à l'hebdomadaire Elle. Interrogée sur les rumeurs d'une intervention du président de la République en sa faveur pour la présentation du JT, Laurence Ferrari répond: "Quand j'ai quitté TF1, c'était soi-disant que j'avais hérissé le pouvoir. Et aujourd'hui, on dit que j'y reviens grâce à lui... C'est vraiment comique!". En octobre 2005, Laurence Ferrari, avait qualifié sur TF1 le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de "candidat à l'élection présidentielle", alors qu'il ne s'était pas encore déclaré. "Je crois avoir donné sur Canal+ la preuve de ma liberté de ton. Elle sera au rendez-vous à la rentrée sur TF1", a assuré la journaliste à Elle. C'est "exactement" pour ce franc-parler "que l'on m'a recrutée". Pour redresser l'audience du journal de TF1, qui souffre, comme l'ensemble de la chaîne, de la montée en puissance de la TNT et d'internet, Laurence Ferrari va "(s')appuyer sur les 250 journalistes de cette rédaction". "J'ai envie de faire avec eux cette nouvelle formule du journal. Un travail collectif. J'ai des idées à aller chercher chez les jeunes reporters comme chez les plus aguerris", ajoute la journaliste, qui remplacera Patrick Poivre d'Arvor, resté à ce poste 21 ans. Elle "envisage un journal plus court, une formule plus dense, avec des dossiers thématiques de trois minutes pour laisser le temps aux gens de comprendre l'actualité". "Je regarde beaucoup ce qui se fait en matière d'information aux Etats-Unis et en Angleterre par exemple", ajoute-t-elle. Le décor et le jingle ne devraient en revanche pas changer. Laurence Ferrari, 41 ans, a assuré entre l'été 2002 et juin 2006 la présentation des journaux de TF1 de fin de semaine pendant les congés de Claire Chazal. Elle avait alors quitté la Une pour aller sur Canal+, où elle est restée deux ans, avant d'être recrutée par son ancien employeur.
-
5
-
25
-
1
-
2
-
1