Rédaction
15 juin 2008
Ce dimanche à 18h45 sur TF1, Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro de Sept à Huit. Au programme de ce nouveau numéro : Qui va gagner des millions ?
Vous vous appelez Jacques ou Jean-Jacques, vous êtes nés en mai 1959 dans la région de Royan, votre mère s'appelle Eliane ? Vous êtes peut-être l'homme que recherche depuis un an et demi un notaire allemand. Vous êtes peut-être, sans le savoir, l'héritier d'une fortune de plusieurs millions d'euros. La traque de l'héritier inconnu a commencé en 2006 après la mort de Klaus Frederich, un homme d'affaires allemand qui avait fait fortune dans l'industrie pharmaceutique et dans la finance. Avant de mourir, il avait avoué à des proches qu'il avait eu, dans les années 50, une histoire d'amour avec une Française. De cet amour était né un fils. Un fils illégitime devenu aujourd'hui son héritier légitime. Un reportage de Joël BRUANDET, Amandine CHAMBELLAND, Jean-Marie DUPERRON et Rémy LESCAUT.
La potion du Docteur Solomidès
La semaine dernière, dans la région lyonnaise, les gendarmes ont démantelé un atelier clandestin un peu particulier. On y fabriquait des médicaments non autorisés, alimentant ainsi des milliers de patients atteints de maladie graves (cancer, sclérose en plaques, etc). Cette petite " usine " clandestine était gérée par l'association, " Choisis la vie ", héritière de Jean Solomidès, professeur de médecine aujourd'hui décédé et qui assurait dans les années 50 avoir mis au point un remède anti-cancéreux. Très décrié, le produit n'a jamais obtenu d'autorisation de mise sur le marché. Pour les gendarmes, l'affaire a démarré en 2006. A Roanne, une patiente est hospitalisée dans un état critique. Atteinte d'une sclérose en plaques, elle avait consommé des substances illicites vendues comme médicaments miracle. Ce qui explique, selon les médecins l'aggravation de son état de santé. Les gendarmes vont remonter la filière, jusqu'aux " potions Solomidès " et au laboratoire clandestin de " Choisis la vie ". Quatre personnes, deux responsables de l'association et deux pharmaciens, ont été mis en examen pour "exercice illégal de la pharmacie" et "tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme". Christophe DUBOIS, Bénédicte DELFAUT, David GEOFFRION et Vincent DELMOTTE ont mené l'enquête.
les damnés des JO
Jeux Olympiques de Pékin, J-24. La capitale chinoise est en effervescence. Les autorités chinoises veulent donner au monde le spectacle d'un évènement exceptionnel. Ce qu'athlètes, touristes et journalistes ne verront pas, c'est l'envers du décor. Ces ouvriers qui ont oeuvré pendant des mois sur les chantiers. Pour la plupart des " mingongs ". Autrement dit, des migrants. Des paysans qui ont fui la misère et le sous développement des campagnes, pour louer leur force de travail en ville. A Pékin, ils sont 5 millions soit un quart de la population. Chaque jour, à la gare de l'est, ils affluent. Ils viennent exercer les emplois dont les citadins ne veulent pas : ramasseur d'ordures, balayeur... Dans des conditions de tournage souvent difficiles Marie SZAL et François RUTILI ont pu suivre la famille Yang, petites mains de la croissance chinoise, citoyens de seconde zone, logés dans des conditions indignes et aussi Fujun, un conducteur de pousse-pousse séparée de sa fille de sept ans restée au village et qu'il ne voit qu'une fois par an.
Un mort sur la conscience
Le 23 novembre 2006, fin de la rencontre PSG - Hapoël Tel-Aviv au Parc des Princes. Yaniv Hazout, 21 ans, supporter de Tel Aviv, est pris en chasse par des partisans du Paris Saint Germain. Insultes racistes, menaces, plusieurs coups lui sont portés. Antoine Granomort, un policier de 32 ans, lui porte secours. Tous deux sont acculés dans un restaurant fast food de la porte de Saint Cloud. C'est là que le gardien de la paix a fini par sortir son arme et tirer un coup de revolver. La balle blesse un des assaillants et en tue un autre. Un an et demi après les faits, alors qu'une reconstitution a été organisée jeudi soir, Antoine Granomort a accepté de raconter pour la première fois à la télévision, sa version des faits. Et livre aussi à Thierry DEMAIZIERE son sentiment et ses remords.
Vous vous appelez Jacques ou Jean-Jacques, vous êtes nés en mai 1959 dans la région de Royan, votre mère s'appelle Eliane ? Vous êtes peut-être l'homme que recherche depuis un an et demi un notaire allemand. Vous êtes peut-être, sans le savoir, l'héritier d'une fortune de plusieurs millions d'euros. La traque de l'héritier inconnu a commencé en 2006 après la mort de Klaus Frederich, un homme d'affaires allemand qui avait fait fortune dans l'industrie pharmaceutique et dans la finance. Avant de mourir, il avait avoué à des proches qu'il avait eu, dans les années 50, une histoire d'amour avec une Française. De cet amour était né un fils. Un fils illégitime devenu aujourd'hui son héritier légitime. Un reportage de Joël BRUANDET, Amandine CHAMBELLAND, Jean-Marie DUPERRON et Rémy LESCAUT.
La potion du Docteur Solomidès
La semaine dernière, dans la région lyonnaise, les gendarmes ont démantelé un atelier clandestin un peu particulier. On y fabriquait des médicaments non autorisés, alimentant ainsi des milliers de patients atteints de maladie graves (cancer, sclérose en plaques, etc). Cette petite " usine " clandestine était gérée par l'association, " Choisis la vie ", héritière de Jean Solomidès, professeur de médecine aujourd'hui décédé et qui assurait dans les années 50 avoir mis au point un remède anti-cancéreux. Très décrié, le produit n'a jamais obtenu d'autorisation de mise sur le marché. Pour les gendarmes, l'affaire a démarré en 2006. A Roanne, une patiente est hospitalisée dans un état critique. Atteinte d'une sclérose en plaques, elle avait consommé des substances illicites vendues comme médicaments miracle. Ce qui explique, selon les médecins l'aggravation de son état de santé. Les gendarmes vont remonter la filière, jusqu'aux " potions Solomidès " et au laboratoire clandestin de " Choisis la vie ". Quatre personnes, deux responsables de l'association et deux pharmaciens, ont été mis en examen pour "exercice illégal de la pharmacie" et "tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme". Christophe DUBOIS, Bénédicte DELFAUT, David GEOFFRION et Vincent DELMOTTE ont mené l'enquête.
les damnés des JO
Jeux Olympiques de Pékin, J-24. La capitale chinoise est en effervescence. Les autorités chinoises veulent donner au monde le spectacle d'un évènement exceptionnel. Ce qu'athlètes, touristes et journalistes ne verront pas, c'est l'envers du décor. Ces ouvriers qui ont oeuvré pendant des mois sur les chantiers. Pour la plupart des " mingongs ". Autrement dit, des migrants. Des paysans qui ont fui la misère et le sous développement des campagnes, pour louer leur force de travail en ville. A Pékin, ils sont 5 millions soit un quart de la population. Chaque jour, à la gare de l'est, ils affluent. Ils viennent exercer les emplois dont les citadins ne veulent pas : ramasseur d'ordures, balayeur... Dans des conditions de tournage souvent difficiles Marie SZAL et François RUTILI ont pu suivre la famille Yang, petites mains de la croissance chinoise, citoyens de seconde zone, logés dans des conditions indignes et aussi Fujun, un conducteur de pousse-pousse séparée de sa fille de sept ans restée au village et qu'il ne voit qu'une fois par an.
Un mort sur la conscience
Le 23 novembre 2006, fin de la rencontre PSG - Hapoël Tel-Aviv au Parc des Princes. Yaniv Hazout, 21 ans, supporter de Tel Aviv, est pris en chasse par des partisans du Paris Saint Germain. Insultes racistes, menaces, plusieurs coups lui sont portés. Antoine Granomort, un policier de 32 ans, lui porte secours. Tous deux sont acculés dans un restaurant fast food de la porte de Saint Cloud. C'est là que le gardien de la paix a fini par sortir son arme et tirer un coup de revolver. La balle blesse un des assaillants et en tue un autre. Un an et demi après les faits, alors qu'une reconstitution a été organisée jeudi soir, Antoine Granomort a accepté de raconter pour la première fois à la télévision, sa version des faits. Et livre aussi à Thierry DEMAIZIERE son sentiment et ses remords.
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