Michèle Cotta, directrice générale de France 2, s'est félicitée de "la bonne santé retrouvée" de France 2 avec "la croissance des performances" des journaux télévisés depuis la rentrée et "le pari réussi" de Laurent Ruquier en avant-soirée. Présentant lundi à la presse les programmes de Noël, Michèle Cotta, y voit "la confirmation d'un grand retour des télévisions publiques", affirmant: "case à case, nos performances de l'automne sont toutes supérieures à celles du premier semestre". A propos de l'information sous la conduite d'Olivier Mazerolle, Michèle Cotta a souligné que le journal de 20 heures de David Pujadas avait franchi la barre des 28% de parts d'audience mercredi dernier (plus de 7 millions de télespectateurs), et "que le différentiel avec le JT de TF1 s'est encore réduit" (ndlr: TF1 est à 42 % de PDA en moyenne depuis septembre avec 10 millions de télespectateurs en moyenne). "Au total depuis la rentrée, nous avons réussi à reprendre un quart de la distance qui nous en séparait", a-t-elle dit, se réjouissant également que Daniel Bilalian au 13 heures ait "repris du terrain" et que le magazine "Envoyé spécial" soit à 20% de PDA en moyenne depuis septembre. Du 3 septembre au 25 novembre, le 20 heures de France 2 a obtenu en moyenne 25,2% de PDA (semaine), réunissant quelque 5,9 millions de télespectateurs, soit un gain de 1.200.000 par rapport à la période janvier-juin 2001. Le 13 heures a obtenu 22,3% d'audience avec 2,9 millions de télespectateurs (600.000 de plus qu'en janvier-juin 2001, source Médiamétrie). La chaîne avait totalement bouleversé sa grille après les attentats du 11 septembre. Selon Mme Cotta, Laurent Ruquier et son équipe de "On a tout essayé" se sont installés "durablement au dessus des 17% de PDA sur une tranche où la chaîne était à 11,6% sur le premier semestre", confortés par le succès "d'Un gars, une fille" diffusé juste avant le carrefour de 20 heures. Interrogée sur l'achat par TF1 des droits de retransmission pour la France des matches du mondial 2002 de football, elle a indiqué: "Ce sont des chiffres sur lesquels nous ne pouvions nous battre. Nous avons délibérément choisi de ne pas suivre". TF1 a déboursé 168 M EUR pour ces droits.