Le continent africain a un satellite dans le ciel depuis le 21 décembre 2007. Il s'appelle Rascom Qaf 1. En attendant son début de fonctionnement, Rascom Star-Qaf, l'entreprise chargée de la gestion dudit satellite, a décidé d'installer ses centres d'exploitation à travers le continent. Douala devra abriter l'un de ces centres. C'est la raison pour laquelle le Dg de Rascom, le Tanzanien Kilimbe Jones Anyambilile, et le gouvernement camerounais, ont signé le 23 janvier 2008 à Yaoundé, un contrat de bail emphytéotique d'une durée de 99 ans. Rascom Qaf 1 est ce premier satellite africain mis sur orbite (36.000 Km du sol) le 21 décembre dernier depuis la base française de Kourou en Guyane, par Rascom Star-Qaf, une compagnie privée basée à Maurice. Malheureusement, le satellite "a connu des problèmes techniques. Il sera lancé et commercialisé dès que les contrôles techniques seront effectués", a rassuré Kilimbe Jones Anyambilile. La panne occasionnée par la fuite de l'hélium liquide (un gaz inerte) dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant, a "réduit" les possibilités de Rascom 1. D'une masse de 3,2 tonnes au lancement, ce satellite est le premier panafricain. La participation du Cameroun, qui sera l'un des quatre pays à accueillir un centre d'exploitation, est 1,3 milliards Fcfa. Le Cameroun est d'ailleurs parmi les cinq membres importants du conseil d'administration de ce projet, a souligné le Minpostel. Le satellite devra fournir des services de télécommunications (télévision directe, accès Internet) dans les zones africaines rurales, ainsi que des liaisons interurbaines et internationales sur tout le continent africain. Il aura une durée de vie de 15 ans, même si "sa durée de vie se verra réduite, au regard des problèmes techniques qu'il a connus", a indiqué le Dg de Rascom. "Avec Rascom, les pays africains n'auront plus besoin de transiter par des pays d'autres continents pour pouvoir communiquer entre eux", s'est réjoui le Dg de Rascom. Quant aux capacités de ce satellite, le Minpostel, Bello Bouba Maïgari, a indiqué que plusieurs pays non africains ont déjà sollicité les services du satellite africain.
Rédaction
25 janvier 2008 à 01h00
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