Le syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (SIRTI) a appelé le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à "ne pas se contenter de poser quelques bornes symboliques à la position dominante accrue d'un groupe national" de radio. Le CSA doit entamer début octobre l'examen du rachat de RMC par NRJ Group, qui se trouve désormais à la tête de cinq réseaux (NRJ, Chérie FM, Nostalgie, Rire et Chansons et RMC) et dépasse ainsi le seuil de concentration autorisé de 150 millions d'auditeurs potentiels. Compte tenu de ce plafond, le SIRTI estime, bien que cela ne soit pas mentionné dans la loi, que "chaque groupe radiophonique ne peut espérer développer que trois réseaux nationaux" et demande au CSA de "jouer son rôle de régulateur", lors de son examen. "NRJ Group doit préciser au préalable quels sont les deux radios nationales qu'il entend conserver en plus de RMC", note le SIRTI. NRJ Group devra ensuite "restituer des fréquences dans toute la France, à un niveau au moins égal à la desserte actuelle de son réseau Rire et Chansons". Considérant que "le CSA doit redéfinir des ojectifs à court terme, pour un nouveau développement des radios indépendantes", le syndicat souhaite que "la moitié des fréquences" que rendrait NRJ soit attribué "par appel de candidatures aux radios indépendantes".
Rédaction
1 octobre 2000
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