Les journalistes CGT de l'audiovisuel public et privé (USAP SNJ-CGT) critiquent jeudi la réponse du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) au Parti socialiste, assurant que les interventions du président Sarkozy ne peuvent être prises en compte sans une modification constitutionnelle. "Le show sarkozien quotidien va pouvoir continuer tous les soirs sur nos écrans, sans que l'opposition puisse équitablement s'exprimer", s'indigne dans un communiqué l'USAP SNJ-CGT (Union des Sections SNJ-CGT Audiovisuel Public et privé). Le SNJ-CGT rappelle qu'il s'était déclaré en faveur d'une prise en compte des interventions présidentielles lors d'une rencontre avec le groupe de travail formé par le CSA. L'USAP SNJ-CGT estime que le CSA "n'est plus représentatif de la pluralité de la société" et "ne sert plus qu'à légitimer les entorses au pluralisme". Il invite l'ensemble des rédactions et des journalistes à "faire vivre le pluralisme" en s'appuyant sur les "chartes éthiques" de la profession.
Rédaction
4 octobre 2007
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