Le collectif "Stop à la mystific(a)tion Notable donc coupable" a demandé à France Télévisions et à France 2, qui doit diffuser début octobre la fiction "Notable donc coupable" s'inspirant de l'affaire Alègre-Baudis, un temps d'antenne pour permettre aux familles des victimes de s'exprimer. "Il est urgent que France Télévisions donne la possibilité de s'exprimer aux familles des victimes, avant la diffusion du film", prévue les 2 et 3 octobre, a-t-il estimé dans un communiqué. Les membres du collectif ont été "écartés" d'un débat organisé en marge de la diffusion de ce film, affirme-t-il, estimant que "ceci va conduire à la diffusion d'une vérité unique, celle présentée par le film, qui est contestée par l'ensemble des membres du collectif". Stop à l'oubli, l'association de familles de victimes de l'affaire Alègre faisant partie du collectif, avait demandé la semaine dernière l'interdiction de diffusion de "Notable donc coupable", réalisé par Francis Girod. L'association estime que cette fiction en deux épisodes, inspirée du livre "Le bûcher de Toulouse", "exerce une intolérable pression sur la justice, alors que des dossiers de meurtre restent à l'instruction". Au printemps 2003, deux ex-prostituées avaient dépeint le tueur en série Patrice Alègre comme un homme de main du proxénétisme toulousain au début des années 90. L'une d'elle, "Patricia", avait affirmé avoir participé à des soirées sado-masochistes avec des notables de Toulouse. Les noms de l'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, et du substitut du procureur Marc Bourragué avaient été notamment cités.
Rédaction
29 septembre 2007
Derniers coms
+ commentés
Forums