Le CSA intégrera à l'automne la question du temps de parole du président de la République dans les médias, dans le cadre d'une réflexion globale sur le pluralisme en dehors des périodes électorales. Dans un premier temps, un communiqué devrait paraître cette semaine, en réponse à la lettre adressée au président du CSA Michel Boyon par le député socialiste Didier Mathus. Le courrier, révélé par l'AFP, dénonçait une "anomalie démocratique". "L'omniprésence médiatique et la volubilité du président se revendiquant comme "chef de la majorité" rend caduque, selon Didier Mathus la règle selon laquelle le temps de parole du président n'est pas pris en compte. Le CSA laisse néanmoins entendre qu'il n'a "pas attendu" les remarques de M. Mathus pour se lancer dans cette réflexion.
Rédaction
30 juillet 2007
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