France 2 diffuse cet été, à 10h40, la deuxième saison de "Coeur Océan", série estivale pour adolescents qui avait connu un succès d'audience l'année dernière, promettant un scénario dense et bien ficelé sur les histoires d'amour d'une bande de jeunes sous le soleil de l'île de Ré. Cette saison inédite, produite par Scarlett Production avec la participation de France 2, se déroulera en 26 épisodes de 26 minutes, du lundi au vendredi au sein de l'émission KD2A après "Foudre", l'autre feuilleton jeunesse de la chaîne. Le deuxième volet de "Coeur Océan", sur lequel ont planché pas moins de 15 auteurs, reprend les ingrédients de la première saison, actuellement rediffusée à l'antenne. Elle avait connu un vif succès, avec une part d'audience de 42% chez les 15-24 ans, et près de 23% sur les 4 ans et plus. Daphné, Cynthia, Matteo et Léna, âgés de 18 à 20 ans, se retrouvent sur l'île de leurs vacances, Ré, pour fêter le mariage d'Etienne. Ils louent pour l'occasion une grande villa avec piscine, qui sera le théâtre de leurs histoires de coeurs. Depuis l'été dernier, des couples se sont séparés, d'autres se sont formés... et des jalousies sont nées. Le groupe d'amis explose pour se recréer au fil des épisodes, tandis que des personnages nouveaux apparaissent, comme le mystérieux Raphaël. Filles et garçons ont mûri, leurs caractères se sont affirmés bien qu'ils se cherchent encore. "Ils sont plus riches, plus ambivalents", que l'été dernier, à l'instar de Daphné, aux apparences morales mais "dont la personnalité se révèle assez cruelle", analyse Fabrice Gobert, coréalisateur avec Charli Beléteau. L'année dernière, ces tout jeunes adultes devaient apprendre à se séduire; ils doivent désormais apprendre la vie en couple. Plus légère, la première saison était davantage constituée de "marivaudages", tandis que le scénario de "Coeur Océan" 2 est "plus profond, plus complexe", explique Fabrice Gobert. Le registre souvent grave vient compenser le côté un peu cliché de cette saga d'été dont les héros sont, forcément, beaux et riches... "Ce décalage entre le fond et la forme permet de raconter des choses sombres", explique le réalisateur. Les effets de style un peu burlesques donnent par ailleurs une note d'humour aux séquences, rythmées par la musique pop de Mister Sun.
Rédaction
8 août 2007
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