Rédaction
20 juillet 2007
Suite à la décision du CSA qui vient d'accorder la possibilité à la marque britannique Virgin de prendre pied dans le paysage audiovisuel français en apposant son nom sur un réseau radiophonique national et historique et sur une nouvelle chaîne de la TNT, sans qu'elle n'ait jamais participé, au cours de ces vingt dernières années, à un appel aux candidatures et au fait que les dirigeants du groupe LAGARDERE, qui bénéficie de cette autorisation dans le cadre de l'accord de licence avec cette marque, ne cachent pas leur volonté, dès leurs premières déclarations, de « rajeunir les audiences de la radio et de la chaîne », NRJ publie un communiquéstigmatisant cette situation:
" NRJ, avec sa stratégie multimédia déployée au fil des années sous sa marque fanion est donc particulièrement visée. NRJ Group est choqué de constater les moyens qui sont donnés pour se déployer en France à une marque qui a bénéficié sur son territoire d'origine d'un protectionnisme (qu'elle a d'ailleurs largement encouragé) vis-à-vis de concurrents comme NRJ, qui n'ont jamais pu bénéficier de fréquences attribuées par les autorités de régulation malgré de nombreuses candidatures. De la même façon, au cours des différents appels aux candidatures du plan FM 2006 qui viennent de se dérouler dans 5 régions, le CSA renforce systématiquement la couverture de FUN RADIO, réseau musical du groupe Bertelsmann, lui permettant ainsi de développer mécaniquement son audience au détriment du réseau NRJ. Le CSA donne ainsi les moyens à FUN RADIO de rattraper la couverture du réseau vaisseau amiral de notre groupe, qui se voit ainsi pénalisé malgré qu'il ait su anticiper, par le passé, et prendre les risques entrepreneuriaux nécessaires pour bénéficier d'une large couverture. Là encore, le groupe NRJ est choqué de voir les autorités publiques françaises encourager la stratégie de conquête d'un groupe qui bénéficie dans son pays d'origine d'un protectionnisme outrancier, qui a conduit, depuis des années, à bloquer totalement le développement de NRJ Group en Allemagne. « Nous sommes des européens convaincus, mais pas des européens naïfs » ! Le CSA et les autorités publiques françaises ont pourtant été alertés à de nombreuses reprises sur l'absence de réciprocité dans l'attribution des fréquences entre l'Allemagne et la France. Non seulement, sous la pression du groupe BERTELSMANN et des autres groupes du paysage audiovisuel allemand, NRJ Group n'a jamais obtenu de fréquences au cours des appels aux candidatures dans ce pays, mais pire, certaines de celles que nous avions rachetées pour nous implanter nous ont même été retirées. Tout semble fait dans notre pays pour pénaliser sur son propre territoire un groupe français indépendant, alors que dans les pays voisins, les autorités locales protègent et accompagnent le développement des acteurs locaux."
" NRJ, avec sa stratégie multimédia déployée au fil des années sous sa marque fanion est donc particulièrement visée. NRJ Group est choqué de constater les moyens qui sont donnés pour se déployer en France à une marque qui a bénéficié sur son territoire d'origine d'un protectionnisme (qu'elle a d'ailleurs largement encouragé) vis-à-vis de concurrents comme NRJ, qui n'ont jamais pu bénéficier de fréquences attribuées par les autorités de régulation malgré de nombreuses candidatures. De la même façon, au cours des différents appels aux candidatures du plan FM 2006 qui viennent de se dérouler dans 5 régions, le CSA renforce systématiquement la couverture de FUN RADIO, réseau musical du groupe Bertelsmann, lui permettant ainsi de développer mécaniquement son audience au détriment du réseau NRJ. Le CSA donne ainsi les moyens à FUN RADIO de rattraper la couverture du réseau vaisseau amiral de notre groupe, qui se voit ainsi pénalisé malgré qu'il ait su anticiper, par le passé, et prendre les risques entrepreneuriaux nécessaires pour bénéficier d'une large couverture. Là encore, le groupe NRJ est choqué de voir les autorités publiques françaises encourager la stratégie de conquête d'un groupe qui bénéficie dans son pays d'origine d'un protectionnisme outrancier, qui a conduit, depuis des années, à bloquer totalement le développement de NRJ Group en Allemagne. « Nous sommes des européens convaincus, mais pas des européens naïfs » ! Le CSA et les autorités publiques françaises ont pourtant été alertés à de nombreuses reprises sur l'absence de réciprocité dans l'attribution des fréquences entre l'Allemagne et la France. Non seulement, sous la pression du groupe BERTELSMANN et des autres groupes du paysage audiovisuel allemand, NRJ Group n'a jamais obtenu de fréquences au cours des appels aux candidatures dans ce pays, mais pire, certaines de celles que nous avions rachetées pour nous implanter nous ont même été retirées. Tout semble fait dans notre pays pour pénaliser sur son propre territoire un groupe français indépendant, alors que dans les pays voisins, les autorités locales protègent et accompagnent le développement des acteurs locaux."
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