Les opérateurs de communications (internet, téléphonie fixe et mobile) employaient en France 132.000 personnes en 2006, en baisse de plus de 6%, et ont généré 41 milliards d'euros de revenus, selon le bilan annuel publié par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). "Après deux années, 2004 et 2005, durant lesquelles la baisse de l'emploi salarié avait été moindre que les années précédentes, en 2006, le nombre de salariés des opérateurs déclarés diminue sensiblement (-6,1%)", relève l'Arcep. L'Autorité analyse cette baisse comme "la traduction en termes d'emploi des consolidations intervenues à la fin de l'année 2005 et courant 2006" dans la téléphonie fixe, à l'exemple de la fusion entre Neuf et Cegetel en 2005. "Les effectifs des opérateurs mobiles ont été stables en 2006 par rapport à 2005", représentant 14% du total, soit 18.500 emplois environ. Grimpant de 10%, à 7 milliards d'euros, l'investissement des opérateurs "demeure dynamique en 2006", note l'Arcep qui indique que "le déploiement des infrastructures de réseau (internet) haut débit est le principal moteur de cette croissance depuis deux ans". Tandis que les opérateurs mobiles ont beaucoup investi dans les technologies d'accès internet depuis le mobile (Edge, 3G, HSDPA), ceux du fixe ont maintenu leurs efforts dans le dégroupage. Le chiffre d'affaires du secteur voit sa croissance ralentir (+0,7%) alors que le trafic voix progresse de 6,2% et que les abonnés au fixe, au mobile et à l'internet sont plus nombreux. La téléphonie fixe et mobile et internet constituent 80% des revenus du secteur (32 milliards), le reste étant composé notamment des services à valeur ajoutée et du transport de données. Le mobile, avec un revenu de 16,9 milliards (+4,1%), et l'internet, à 3,7 milliards (+18,6%), restent les moteurs de la croissance, tandis que la baisse des revenus dans le fixe (11,4 milliards) se poursuit (-5,4%).
Rédaction
28 mai 2007
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