Le groupe britannique Inmarsat, partenaire du projet européen de navigation par satellite Galileo, a affirmé qu'il voulait toujours participer à la gestion du système, même si son lancement devait finalement être pris en charge par des fonds publics. "Nous croyons à Galileo et nous pensons toujours pouvoir jouer un rôle effectif dans son exploitation. Nous voulons toujours faire partie de Galileo", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe. La Commission européenne a indiqué jeudi qu'elle privilégiait désormais un financement public à 100% pour la construction et le déploiement des 30 satellites, le secteur privé ne devant plus assurer que leur exploitation. Une source à Bruxelles a ajouté que de nouveaux appels d'offres seraient lancés à cet effet, alors que l'UE avait déjà sélectionné en 2005 huit industriels pour le projet: l'européen EADS Astrium, le français Thales, le franco-italien Alcatel Alenia Space, l'italien Finmeccanica, les espagnols Aena et Hispasat, le britannique Inmarsat et l'allemand TeleOp. L'opérateur satellitaire européen Eutelsat s'est déjà porté candidat jeudi pour la gestion du programme. Les ministres des Transports des 27 avaient donné jusqu'à jeudi aux huit industriels pour respecter enfin une partie de leurs engagements, alors que le projet accuse déjà un retard important après des mois de tergiversations. Ces derniers avaient envoyé leur réponse dès la semaine dernière, mais la Commission l'a jugée "nettement insuffisante" et va proposer en conséquence que le lancement du système soit pris en charge intégralement par des fonds publics. Les ministres des 27 se prononceront définitivement les 7 et 8 juin.
Rédaction
12 mai 2007
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