Avec "Agathe contre Agathe", France 2, ce soir à 20h50, s'aventure sur le terrain du thriller ésotérique, un genre qui tire son immense popularité du roman de Dan Brown, le "Da Vinci Code" et du film qui en a été tiré. En deux épisodes de 90 minutes, "Agathe contre Agathe" accumule allègrement les ressorts les plus classiques du genre: crimes mystérieux, théorie du double, société secrète, parchemins codés, messages énigmatiques, activités clandestines dans les souterrains de Paris, le tout sur fond de mythologie égyptienne. Mais Bertrand Neff, producteur de cette mini-série avec Christian Charret, rejette la comparaison avec le "Da Vinci Code" et préfère, tout comme Thierry Binisti, parler de "thriller psychologique". Agathe, qui prépare un doctorat sur les sociétés secrètes de l'antiquité, est traquée par l'une d'elles, aux racines égyptiennes, l'Ordre d'Hathor, dirigée par un mystérieux grand maître dont l'identité ne sera révélée qu'à la fin du film. Elle essaye en même temps de déchiffrer, avec l'aide de son père, un mystérieux parchemin que lui a transmis son professeur de thèse. On y découvre, au centre de Paris, les bâtiments jumeaux de l'église de la Madeleine, "temple de la Révolution", et de l'Assemblée nationale, encadrant l'obélisque de la Concorde et sous laquelle se réunissent les membres de l'ordre. Agathe reçoit l'aide d'un couple de jeunes policiers, Yann (François Vincentelli) et Emma (Constance Dollé), occasion pour les auteurs de mettre en scène les rapports tumultueux dans ce type d'équipe mixte. "Je suis un fan de Lino Ventura", souligne François Vincentelli en évoquant le caractère "bourru" et "nonchalant" de son personnage. Si la société secrète est finalement démantelée, l'histoire reste ouverte, ménageant un rebondissement possible. Pourquoi ne pas imaginer, se prend à rêver Bertrand Neff, une suite autour de l'autre obélisque, jumeau de celui de la Concorde, qui se dresse encore en Egypte ?
Rédaction
28 mars 2007
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