France Télécom a réussi en 2006 à maintenir un bénéfice net en légère croissance, à base comparable, en misant notamment sur le haut-débit et le mobile, mais reste relativement prudent pour 2007 où il prévoit encore une forte concurrence sur ses marchés. Si, en chiffres publiés, son bénéfice net part du groupe recule d'environ 27%, à 4,139 milliards d'euros, en raison d'éléments exceptionnels (dépréciations), à base comparable il est en légère progression, de 4%, à 4,152 milliards. Cette hausse "est liée à la performance du mobile, qui continue à croître de 5%, avec une très belle croissance dans les pays émergents et en Pologne et une belle résistance dans les pays d'Europe de l'Ouest, en particulier en France", a expliqué le directeur financier Gervais Pellissier lors d'une conférence téléphonique. "En France, désormais le chiffre d'affaires lié aux activités haut-débit permet de compenser la baisse du chiffre d'affaires de nos activités de voix traditionnelle (téléphonie fixe)", a-t-il indiqué, "c'est une bonne nouvelle de 2006 et nous pensons que cela va se prolonger dans les années qui viennent". Signe de sa prudence, le groupe a déprécié certains actifs immobilisés, par exemple au Royaume-Uni où il "a considéré que, dans un pays (...) avec une concurrence assez forte et toujours une pression sur le marché, le coefficient de risque affecté à ce business montait légèrement", a détaillé M. Pellissier. "La performance réalisée par le groupe en 2006 valide totalement notre stratégie: nous affirmer comme leader européen du haut-débit fixe et mobile notamment grâce à des offres de services convergents, et nous développer fortement dans les pays émergents grâce à nos fortes positions mobiles", a commenté le PDG Didier Lombard dans un communiqué.
Rédaction
7 mars 2007
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