Les chaînes d'information LCI, filiale de TF1, et BFM TV, filiale de NextradioTV, se sont engagées devant le CSA à prendre des mesures "significatives" pour corriger les déséquilibres de temps de parole entre les candidats, indique un communiqué du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Les deux chaînes étaient accusées, avec d'autres chaînes et avec des stations de radio, d'une "excessive bipolarisation", c'est-à-dire d'accorder trop de temps de parole aux deux principaux candidats, Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) au détriment des autres. A titre d'exemple, LCI annonçait un temps de parole, du 1er au 29 décembre 2006, de 3 heures 29 minutes et 44 secondes pour Nicolas Sarkozy dans les journaux d'information, 4 heures 10 minutes et 21 secondes pour Ségolène Royal et 44 minutes et 38 secondes pour François Bayrou. Le CSA a appelé l'attention des représentants de LCI et BFM TV sur l'"excessive bipolarisation des temps de parole au profit de deux candidats", et leur a demandé de préciser les mesures qu'ils comptaient mettre en oeuvre pour y remédier. Le Conseil a "pris acte avec satisfaction de l'engagement des deux chaînes à prendre sans délai des mesures significatives pour corriger les déséquilibres constatées". Le temps de parole des candidats à la télévision et à la radio est actuellement régi par le principe d'équité, qui tient compte de leur poids politique. A partir du 20 mars, quand la liste officielle des candidats sera connue, télévisions et radios devront appliquer le principe d'égalité, avec un même temps de parole pour tous.
Rédaction
22 février 2007
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