Rédaction
4 février 2007
Combien payent les villes qui reçoivent "Tenue de soirée" diffusée sur France 2 ? Comment sont elles choisies ? Qui est présent dans la salle ? C'est à cette question que répond le quotidien "le Parisien" dans une enquête très fouillée. Extraits:
"L'installation du gigantesque plateau débute huit jours avant le direct. Ensuite, chaque jour de la semaine, le journal régional de l'étape parle de l'émission à venir (cette fois : « Sud-Ouest »). La veille du jour J, vers 19 heures, le producteur-animateur est l'invité en direct du journal régional de France 3 (logique de groupe). Enfin, une radio bien implantée dans la ville est également partenaire de l'événement.
Le budget de l'émission se situe « entre 750 000 et 800 000 EUR , dont 70 % sont bouffés par la structure à monter et démonter, indique Drucker. Le service public le finance au minimum à 90 % ». La ville participe au budget de l'émission, à hauteur de 5 % à 10%, sous forme d'échange marchandise. C'est beaucoup moins que pour « Fort-Boyard », « Intervilles » ou « la Carte aux trésors », ou encore l'émission autour de l'Airbus. On préfère : depuis l'automne, on est en période préélectorale.
Sur les 700 places assises destinées au public, 100, selon Drucker, sont prévues pour les invités de la ville (lors des répétitions, 50 sont accordées aux lecteurs du quotidien partenaire). Les autres fauteuils bénéficient aux anonymes. Mais ce n'est jamais assez. (...)
De nombreuses villes aimeraient être sélectionnées. On sollicite Drucker en lui lançant des invitations à déjeuner ou à dîner. «(...) Après Bordeaux, Nancy suivra en mars, puis Cannes lors du Festival et Monaco en juin. En juillet, il y aura deux étapes supplémentaires, en appui du Tour de France : Bourg-en-Bresse et Albi, de plus petites villes.
« Il ne suffit pas à une ville d'être candidate pour être retenue, commente Drucker. Il faut pouvoir faire place à la structure transparente de 50 m de côté et 11 m de haut. Pour des raisons de sécurité, en raison de son poids, on ne peut pas l'installer au-dessus d'un parking sous-terrain. Il faut aussi des capacités hôtelières pas trop éloignées pour les artistes et les équipes. Et de la place pour les camions de France 3. » Un casse-tête. Condition supplémentaire : ne pas se faire devancer par une foire, un cirque, une animation. « Il faut réserver longtemps à l'avance, assure l'animateur.
On sera à La Rochelle en septembre, Montpellier en octobre, Strasbourg à Noël 2007". Drucker voit loin.
"L'installation du gigantesque plateau débute huit jours avant le direct. Ensuite, chaque jour de la semaine, le journal régional de l'étape parle de l'émission à venir (cette fois : « Sud-Ouest »). La veille du jour J, vers 19 heures, le producteur-animateur est l'invité en direct du journal régional de France 3 (logique de groupe). Enfin, une radio bien implantée dans la ville est également partenaire de l'événement.
Le budget de l'émission se situe « entre 750 000 et 800 000 EUR , dont 70 % sont bouffés par la structure à monter et démonter, indique Drucker. Le service public le finance au minimum à 90 % ». La ville participe au budget de l'émission, à hauteur de 5 % à 10%, sous forme d'échange marchandise. C'est beaucoup moins que pour « Fort-Boyard », « Intervilles » ou « la Carte aux trésors », ou encore l'émission autour de l'Airbus. On préfère : depuis l'automne, on est en période préélectorale.
Sur les 700 places assises destinées au public, 100, selon Drucker, sont prévues pour les invités de la ville (lors des répétitions, 50 sont accordées aux lecteurs du quotidien partenaire). Les autres fauteuils bénéficient aux anonymes. Mais ce n'est jamais assez. (...)
De nombreuses villes aimeraient être sélectionnées. On sollicite Drucker en lui lançant des invitations à déjeuner ou à dîner. «(...) Après Bordeaux, Nancy suivra en mars, puis Cannes lors du Festival et Monaco en juin. En juillet, il y aura deux étapes supplémentaires, en appui du Tour de France : Bourg-en-Bresse et Albi, de plus petites villes.
« Il ne suffit pas à une ville d'être candidate pour être retenue, commente Drucker. Il faut pouvoir faire place à la structure transparente de 50 m de côté et 11 m de haut. Pour des raisons de sécurité, en raison de son poids, on ne peut pas l'installer au-dessus d'un parking sous-terrain. Il faut aussi des capacités hôtelières pas trop éloignées pour les artistes et les équipes. Et de la place pour les camions de France 3. » Un casse-tête. Condition supplémentaire : ne pas se faire devancer par une foire, un cirque, une animation. « Il faut réserver longtemps à l'avance, assure l'animateur.
On sera à La Rochelle en septembre, Montpellier en octobre, Strasbourg à Noël 2007". Drucker voit loin.
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