Le câblo-opérateur Noos-Numéricâble préparerait une candidature pour la quatrième licence de téléphonie mobile UMTS (3G) encore disponible en France, affirme le quotidien les Echos, citant des sources industrielles. Selon le journal, Noos-Numéricâble aurait mandaté la banque HSBC pour constituer un consortium. Contacté par l'AFP, le câblo-opérateur n'a pas souhaité faire de commentaires. Une candidature du fournisseur d'accès internet Free est également envisageable, selon les Echos. Interrogé, Free n'a pas souhaité non plus commenter l'information. De son côté, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui avait lancé début octobre une consultation publique qui s'achève ce vendredi, pour évaluer l'intérêt pour cette licence, a indiqué qu'elle ne s'exprimerait pas sur le sujet "avant la semaine prochaine". Si dans le cadre de cette consultation un opérateur se déclare candidat, l'Arcep lancera un appel à candidatures pour une attribution qui pourrait intervenir courant 2007. C'est la dernière opportunité pour un acteur d'accéder au quatrième lot 3G, dont le prix a été fixé à 619 millions d'euros, le prix payé en 2001 par Orange et SFR pour leurs licences, puis en 2002 par Bouygues Telecom pour la sienne. Cette consultation a été lancée car Orange et SFR ont obtenu, dans le cadre du renouvellement de leur licence GSM en mars dernier, la possibilité de demander la réutilisation de fréquences (dans les bandes 900 et 1800 MHz), normalement dédiées au GSM, pour leur réseau 3G. Ces fréquences sont en effet plus économiques tout en assurant une bonne couverture notamment en raison de leur propagation dans les bâtiments. Si la quatrième licence 3G ne trouve pas preneur, elles seront alors redistribuées entre les trois opérateurs, Orange, SFR et Bouygues Telecom. La principale application de la 3G est l'internet haut-débit mobile, qui permet par exemple de vérifier ses mails sur son mobile ou d'y télécharger de la musique ou des vidéos.
Rédaction
18 novembre 2006
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