En 1942, Yvon, 10 ans, part vivre dans le sud-ouest de la France chez son grand-père, un médecin bien introduit à la Kommandantur de Ribérac : Michel Serrault campe "Monsieur Léon", vieil homme blessé qui cache un secret sous ses airs d'ours mal léché. "Monsieur Léon" , diffusé ce soir à 20h55 sur TF1, réunit à nouveau le réalisateur Pierre Boutron et Michel Serrault, qui avaient déjà travaillé ensemble pour "L'Affaire Dominici", diffusée sur TF1 en 2003. "Avec la maison de production GTV, on voulait refaire un film avec Michel Serrault. On s'est dit qu'on pourrait refaire deux remakes en un seul, en nous inspirant du +Père tranquille+ de René Clément et du +Vieil homme et l'enfant+ de Claude Berri", explique à l'AFP Pierre Boutron. "On a choisi ces thèmes car on pouvait ainsi travailler sur les ambiguïtés de l'époque et sur l'incompréhension entre les générations", ajoute-t-il. "Tout le monde se ment, tout le monde se cache, mais tout le monde a choisi". Yvon, interprété par Arthur Vaughan-Whitehead, rejette ce grand-père qu'il connaît à peine et qui semble être du côté de l'occupant. Loin de sa mère Irène (Florence Pernel), engagée dans la Résistance, il trouve le réconfort auprès de la gouvernante de la maison, Odette (Annie Grégorio). Téléfilm très classique, "Monsieur Léon" ne renouvelle pas le genre. Mais il se regarde sans ennui, grâce à une distribution haut de gamme et une narration sans temps mort. Michel Serrault a reçu le prix de la meilleure interprétation masculine au Festival de la fiction télévisée de Saint-Tropez en septembre.
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