La commission d'enquête, constituée après le vol raté d'Ariane-5, qui n'avait pas réussi à mettre sur l'orbite voulue les satellites ARTEMIS (Europe) et BSAT-2b (Japon), vient de remettre son rapport à Arianespace, a-t-on appris mercredi auprès de la société de gestion et de commercialisation des fusées européennes. "Suite à la réception de ce rapport (...), nous allons élaborer un plan d'action en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d'études spatiales (CNES) puis informer les clients concernés", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Arianespace, sans fournir de précision sur la teneur du document. Ses recommandations et les mesures décidées devraient en principe être rendues publiques vendredi, a-t-il ajouté. Les experts qui ont examiné les causes du "déficit d'approvisionnement" en combustible du moteur de l'étage supérieur de la fusée du 142ème vol d'Ariane sont arrivés à une conclusion qui permet d'être "relativement optimiste", a-t-on laissé entendre de source proche de la commission. Cette commission indépendante, qui a travaillé sous la présidence de Roger Vignelles, ancien président de la Société européenne de propulsion (SEP), avait pour tâche d'élucider les raisons pour lesquelles Ariane avait largué ses deux passagers sur une orbite trop basse, de 17.528 km d'apogée et 592 de périgée, contre 35.853 km d'apogée et 858 de périgée prévus. ARTEMIS, satellite de télécommunications expérimentales de l'ESA, est en cours de récupération, tandis que le satellite japonais de télédiffusion BSAT-2b, est très vraisemblablement perdu.
Rédaction
1 août 2001
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