Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés mardi devant le siège de Noos-UPC France, à Paris, à l'appel des syndicats de techniciens de l'audiovisuel FO Communication et SNRT-CGT, pour protester contre un plan social en cours de négociation, a indiqué à l'AFP l'un des organisateurs, Jean Bertout, délégué FO de l'entreprise. Interrogé par l'AFP, la direction de Noos-UPC France n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette manifestation, tout en rappelant que les négociations se poursuivaient selon le calendrier prévu. Les manifestants, qui avaient reçu le renfort de plusieurs parlementaires et élus locaux, protestaient notamment contre les licenciements prévus à la suite de la vente de Noos-UPC France par le groupe américain Liberty Global au câblo-opérateur luxembourgeois Altice, associé au fonds d'investissement européen Cinven, qui contrôlent la société française Numéricâble. Selon la direction de Noos-UPC France, le plan de restructuration prévoit une "diminution nette de 678 postes" à Noos-UPC France. Les syndicats assurent que, selon une expertise indépendante, Noos-UPC France aurait pu poursuivre ses activités sans licenciement. Ils font valoir que la restructuration entraînera également des licenciement à Numericâble, dont les effectifs passeront à la fin de l'année de 1.800 à 720 personnes. Le plan social envisagé prévoit la fermeture de 23 sites d'ici la fin de l'année et notamment 420 licenciements à l'ancien siège de Noos, à Paris. En signe de protestation, les manifestants ont lâché 600 ballons représentant approximativement le nombre d'emplois supprimés en Ile-de-France.
Rédaction
4 octobre 2006
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