Vivendi Universal, qui doit céder avant décembre 2002 ses 23% de British Sky Broadcasting Group (BSkyB, détenue par le magnat australien Rupert Murdoch), est assuré de s'en séparer dans de bonnes conditions financières, a affirmé hier, son PDG Jean-Marie Messier. "Si nous n'avons pas cédé notre participation dans BSkyB en décembre 2002, elle sera confiée à un administrateur", a déclaré la patron du groupe de médias français, lors d'une conférence téléphonique, après la publication des résultats trimestriels de Vivendi Universal. "Mais cet administrateur ne pourra pas vendre l'action BSkyB en-dessous de 1.200 pence", a-t-il ajouté. "C'est évidemment pour notre groupe et nos actionnaires une très forte garantie de valeur. Cela signifie que nous ne nous sentons pas du tout sous pression" pour trouver un repreneur avant fin 2002. "Nous n'avons pas besoin de cash, nous n'avons pas de problème de dette et nous ne sommes pas pressés, a-t-il poursuivi. Nous ne considérons pas que le prix actuel de l'action reflète la vraie valeur de BSkyB". Lundi, l'action BSkyB clôturait à Londres à 673 pence. Les préférences de Messier iraient néanmoins à un échange de participation et non une vente pure et simple de sa participation. La vente par Vivendi de sa participation dans la télévision BSkyB était l'une des conditions posées par la Commission européenne pour donner son feu vert à la fusion entre le groupe français, Seagram et Canal+.
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