La direction du câblo-opérateur Noos-UPC France a expliqué que son projet de suppression d'emplois "vise à donner à la société les moyens d'assurer son développement". Les syndicats FO et CFDT avaient auparavant dénoncé, dans des communiqués séparés, un projet de suppression de 832 emplois sur les 1.341 postes du câblo-opérateur, soit deux tiers des emplois supprimés. La direction a indiqué que son projet allait aboutir à un effectif de 663 postes sur 1.341 actuellement, après "suppression ou externalisation de 832 postes" et "création de 154 nouveaux emplois", soit "une diminution nette de 678 postes". Les postes supprimés concernent les activités administratives, techniques et les centres d'appel, tandis que les nouveaux postes seront créés "principalement dans le domaine commercial", a précisé la direction. Ce projet de restructuration "vise à donner à la société les moyens d'assurer son développement sur les marchés de la télévision payante, de l'internet haut débit et du téléphone en retrouvant des moyens nécessaires au financement de la rénovation de ses réseaux, au lancement de nouveaux produits et au renforcement des actions commerciales", a expliqué la direction. Cette réorganisation doit "permettre à la société d'être plus réactive et innovante", alors que "de nombreuses innovations techniques modifient son environnement" sur ses trois marchés (télévision payante, internet et téléphone) avec le succès de la télévision numérique terrestre (TNT) gratuite, le développement de l'ADSL et la fusion en cours des bouquets satellitaires CanalSat et TPS, a indiqué la direction. Noos-UPC France a changé de propriétaire l'été dernier. Il a été cédé par le groupe américain Liberty Global au câblo-opérateur luxembourgeois Altice associé au fonds d'investissement européen Cinven.
Rédaction
8 septembre 2006
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