Le président d'Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach, a défendu mardi "l'information à valeur ajoutée", refusant l'idée, "dans l'ère du temps", que "l'auditeur ou le lecteur se substitue au journaliste" et jugeant que "chacun doit être à sa place". "A Europe 1, ce sera ni le pouvoir des notables, ni le pouvoir de la rue", a assuré M. Elkabbach lors de la présentation de la grille de rentrée de la radio qu'il dirige. Le président d'Europe 1 a opposé fermement deux conceptions de la radio : "l'une dans l'ère du temps qui consiste à faire intervenir l'auditeur en toutes circonstances : il devient le maître, l'acteur et le juge, se substituant au journaliste". "L'alternative, celle qu'a choisie Europe 1, c'est de permettre à la rédaction de remplir sa vraie mission : expliquer les faits et expliquer la complexité des faits", a ajouté M. Elkabbach pour qui "la valeur qu'ajoute Europe 1 fera la distinction". "Naturellement, il faut écouter l'auditeur, ne plus lui parler d'en haut d'un ton autosatisfait et dédaigneux. Il faut l'inviter au débat, mais il ne doit pas se substituer au projet éditioral", a dit encore le président d'Europe 1, entouré des principaux collaborateurs de la station. Jean-Pierre Elkabbach, qui considère "Europe 1 comme le média de référence de 2007", a stigmatisé "ceux qui prédisent la fin des médias tradtionnels", assurant que "l'avenir va démentir les prophètes du déclin".
Rédaction
5 septembre 2006 à 15h00
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